Le gouvernement va donc avoir à traiter soit un péril immense à court terme, soit un péril tout aussi immense à moyen terme. Mais, quoi qu’il fasse, il ne se débarrassera pas du péril.
Le gouvernement sait que la répression n’est pas une solution, parce que ce serait jeter du carburant sur le feu. Et il est conscient du fait que la rue est aux mains des citoyens, ce qui augure mal de son avenir. Une fois de plus, la France témoigne fièrement de ses “particularités”. La prise de la Bastille commença ainsi.
Alors que les mouvements sociaux appellent depuis des années à « tout bloquer » sans jamais y parvenir, ni à organiser sérieusement les blocages, le mouvement du 17 novembre lui, a l’air de vouloir se donner les moyens de paralyser les flux.
Dans une décision du 27 septembre 2018, les juges du tribunal administratif de Grenoble ont condamné trois citoyens défendant leur collectivité contre les pratiques...