La “Loi Bolivar” de Washington confirme les prémonitions du Libérateur

Après la Loi Bolivar des USA, le Venezuela votera-t-il sa Loi Lincoln, acronyme de “Liberté, Non aux sanctions, Couilles, Lutte et Nous ne nous rendons pas !”

Le 16 décembre 2022, le Sénat des États-Unis a approuvé la “Loi Bolívar” qui ratifie, sans oser la présenter, une proclamation du Libérateur Simón Bolívar.

Le 5 août 1829, Bolívar écrivait “… les États-Unis semblent destinés par la Providence à semer l’Amérique de misères, au nom de la liberté”. Il s’agissait d’une lettre adressée au colonel Patrice Campbell, ministre britannique chargé des affaires résidant aux États-Unis, l’alertant sur la menace de l’empire contre le renforcement de Notre Amérique.

La loi Bolívar, pour son acronyme en anglais “Loi d’Interdiction des Opérations et des affaires avec le régime autoritaire illégitime du Venezuela”, consolide les sanctions contre le Venezuela (plus de 900 a cette date) avec une législation qui interdit aux agences fédérales d’approuver des affaires avec quiconque soutient le président Nicolás Maduro, alors que cela le président Joe Biden tente de réorienter les relations avec Maduro en assouplissant les sanctions contre les entités vénézuéliennes.

Cette loi du sénateur Rick Scott, par coïncidence ancien gouverneur de Floride, est promue depuis 2021 auprès de la Commission sénatoriale de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales par le trio de sénateurs Jacky Rosen, Thom Tillis et Marco Rubio.

Sénateur Rick Scott

Ce quarteron mentionne que “… sa loi n’affecte pas les affaires avec le gouvernement intérimaire légitime élu de Juan Guaidó sinon le gouvernement illégitime de Maduro”.

La vérité est qu’en interdisant à ses agences fédérales d’approuver des contrats et des affaires avec le Venezuela, elle légalise ses sanctions coercitives, unilatérales et illégales actuelles.

Le sénateur Scott ose déclarer : « … la dictature oppressive de Maduro, … les entreprises qui travaillent avec un dictateur aussi dégoûtant, … pour affaiblir Maduro dans l’hémisphère occidental, … pour s’opposer à des ennemis comme le président de la Russie et de la Chine, collaborateurs du gouvernement vénézuélien …”.

Mais fidèle à la légendaire ” First America “, la loi mentionne “… Le secrétaire d’État est autorisé à supprimer la restriction lorsqu’il s’agit de l’intérêt national des États-Unis”.

Alors, Mister Biden, ne vous inquiétez pas. La loi Bolivar ne vous empêchera pas d’acheter du pétrole vénézuélien pour résoudre vos problèmes énergétiques et commerciaux, si vous parvenez à un accord avec le gouvernement du Venezuela et d’autres parties du monde.

En janvier/2023, la Chambre des représentants des États-Unis doit donner son approbation définitive à la loi avec son nouveau Congrès à majorité républicaine à la Chambre basse, un président Maduro élu et ferme au Venezuela et un certain Guaidó disparu des annales historiques du folklore*.

Après la Loi Bolivar des États-Unis, le Venezuela votera-t-il sa Loi Lincoln, pour ses sigles en espagnol « Liberté, Non aux sanctions, Couilles, Lutte et Nous ne nous rendons pas » !

*Note de dernière minute de La Pluma : Comme annoncé, l’autoproclamé Guaido a été suspendu de son rôle de président par intérim, par les partis de la même opposition vénézuélienne.

Cependant, Joe Biden ne reconnaît toujours pas la légitimité du président élu au Venezuela, mais si une assemblée nationale parallèle qui opère depuis les États-Unis, parce qu’elle lui permet de protéger les actifs vénézuéliens intervenus et de poursuivre son pillage.

Jean Araud pour La Pluma, le 30 octobre 2022

Español: Ley Bolívar ratifica proclama premonitoria del Libertador. Pag.11 Le Courrier de l’Orénoque, Caracas, le 30 décembre 2022

Español: Ley Bolívar ratifica proclama premonitoria del Libertador

Edité par María Piedad Ossaba