Présenter des condoléances quand quelqu’un décède, qui que ce soit, est une réaction humaine digne et quand il s’agit de condoléances pour une reine, c’est l’usage diplomatique de la plupart des pays.
Mais lorsqu’il s’agit d’un quidam quelconque, prétendant agir au nom d’une nation où il s’est auto-élu sans un seul vote, c’est une vulgaire usurpation de fonction qui transforme ses condoléances en une escroquerie grotesque.
C’est le spectacle lamentable qui a eu lieu au Venezuela, lorsque le quidam en question Juan Guaidó, simple citoyen, a eu le toupet de signer des condoléances “officielles” à l’ambassade britannique, émettant de surcroit un gazouillis proclamant “… Nous rendons les honneurs au nom du Venezuela à Sa Majesté, la reine Elizabeth II…”.
(Juan Guaidó est un opposant vénézuélien qui a été président de l’Assemblée nationale, plus tard il s’est auto-proclamé président par intérim sur une place publique, et actuellement avec le soutien de Washington et de quelques gouvernements européens complices qui en profitent par le biais d’organisations “publiques” qu’il a créé pour lui permettre de s’emparer de biens de l’État vénézuélien. Malgré ses nombreuses actions illégales, largement médiatisées, il est toujours en liberté).
Se pourrait-il que ce type ignore qu’au nom du Venezuela, son président élu par une majorité absolue des votes des citoyens, ainsi que sa vice-présidente, ont l’habitude d’honorer leurs devoirs de gouvernants comme de fait, ils l’ont fait ?
Comme si cela ne suffisait pas, c’est au nom de plus de 28 millions de Vénézuéliens que le lascar ajoute “ … Nous nous souviendrons d’elle pour avoir soutenu notre pays dans les moments difficiles… Le Royaume-Uni a été un allié ferme des Vénézuéliens. Aujourd’hui, nous sommes solidaires avec eux. “.
Se pourrait-il que ce type ignore que sous le règne de Sa Majesté Elizabeth II, une réserve d’or du Venezuela, déposée à la Banque d’Angleterre, a été volée, évaluée à un milliard de dollars, dont le peuple vénézuélien a besoin pour ses programmes de santé, alimentaires et de couverture d’autres besoins ?
Ou se pourrait-il que ce type a voulu remercier pour les bénéfices personnels qu’il a retiré et espère toujours continuer à retirer de l’Angleterre ?
Bien que ce type nous ait depuis longtemps habitués à ce genre de comportement de marionnette importée de Washington, ses condoléances éhontées inspirent quelques analyses.
Mais les commentaires des lecteurs de son gazouillis ont été immédiats et m’épargnent tout commentaire :
« … Et aussi au nom du Venezuela… Pitrerie ! … Quelle honte et en plus, il ose écrire au nom du Venezuela… Tout cela est une honte, c’est honteux… Combien de temps ce type de vermine continuera-t-il à bafouer la loi? Où n’y a-t-il pas de loi ?… Il doit y avoir une procédure légale qui condamne les attributions abusives d’un individu qui prétend être un fonctionnaire d’une entité gouvernementale… Il doit y avoir une peine élevée… Incroyable une telle fiction de réalité…”
L’ambassade britannique est autorisée par la présente à ajouter ces commentaires de citoyennes et citoyens vénézuéliens à son livre de condoléances.
Jean Araud es francés de nacimiento y venezolano de corazón, radicado en Venezuela desde hace más de 50 años. Conductor y productor de “Así de Simple”, un programa en la Radio del Sur en Caracas. Forma parte de la Milicia Bolivariana, es corresponsal de la plataforma Investig´Action de Bruselas, miembro del directorio de Tesoro-Hermes Internacional (tejido de redes sociales con sistema de InfoCom) y miembro de la FICP Federación Internacional de Comunicadores Populares. Es columnista del Correo del Orinoco y articulista del sitio