La « nouvelle définition » de l’antisémitisme : un tour de passe-passe idéologique

La création de l’État d’Israël n’a donc pas créé un seul problème (palestinien) mais deux.

« L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme visent des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte. […] L’antisémitisme peut se manifester par des attaques à l’encontre de l’État d’Israël lorsqu’il est perçu comme une collectivité juive. »

Une fois de plus, l’Argentine devient le siège de potentialités opposées. Les abus féodaux au milieu du XXe siècle contre les “travailleurs des champs” ont généré une résistance qui à son tour a été noyée par des exécutions massives par l’armée et des enterrements sommaires en Patagonie argentine

La dictature de 1976, avec le traitement impitoyable des persécutés et le commerce de leur progéniture, a donné lieu à la redoutable revendication des mères et grands-mères de disparus et que la résistance sociale a pris une telle ampleur qu’elle atteint les enfants des disparus et, dans un nouvel élargissement de la conscience sociale et morale, aux enfants de responsables de disparitions. Et une revendication chauvine, par exemple, a servi à mettre enfin à nu une dictature encore plus atroce que les précédentes et, en sens contraire, à sensibiliser aux droits humains et contre les abus (par exemple, des hauts gradés contre les soldats du rang).

En Argentine, l’enquête sur deux événements atroces – l’attentat à la bombe contre l’ambassade d’Israël (1992) et l’attentat à la bombe contre l’AMIA (1994) – n’a jamais progressé ; les indices qui auraient dû être recueillis sur place par la police locale semblent avoir été rares et peu fiables, et l’arrivée immédiate d’autres agences de sécurité, israéliennes, usaméricaines, ne semble pas avoir éclairci le tableau, bien au contraire…

En commémoration du 28e  anniversaire de l’attentat contre l’AMIA et de la mort de 85 êtres humains dans l’effondrement, un « Forum latino-américain de lutte contre l’antisémitisme » a été tenu les 17 et 18 juillet à Buenos Aires, au siège de l’AMIA. « Pour travailler ensemble contre les discours de haine », a déclaré Claudio Epelman, l’un des organisateurs.

Lors de la réunion, une envoyée usaméricaine, Deborah Lipstadt, fonctionnaire du département d’État qui se présente comme une spécialiste de l’antisémitisme, a déclaré : « Comme si l’antisémitisme ne touchait que les Juifs […] Mais l’antisémitisme est bien plus que cela » (ce commentaire explique peut-être l’inexplicable “ou non-juifs” dans la définition de l’antisémitisme de l’IHRA que nous avons mise en épigraphe).

Lipstadt a été rejointe par son homologue à l’OEA, Fernando Lottenberg. Invité principal, Jimmy Morales, ancien président du Guatemala.  Étaient également présents la vice-ministre des Affaires étrangères du Salvador, Adriana Mira, et une juge de la Cour constitutionnelle de Colombie, Cristina Pardo. Roy Cortina [Parti socialiste argentin] et Victoria Donda [fille de disparus argentins, directrice de l’Institut national contre la discrimination, la xénophobie et le racisme, fondatrice du parti Somos, membre du Frente de Todos] étaient parmi les participants locaux.

Le forum était une initiative du Congrès juif latino-américain et du ministère des Affaires étrangères de l’État d’Israël, en collaboration avec la Latino Coalition for Israel [sic] et le Combat Antisemitism Movement (CAM).

Cet événement nous permet d’examiner ses fondements idéologiques ; une identification entre le combat contre l’antisémitisme et la défense de l’État d’Israël.

La rareté des données sur l’atrocité de l’AMIA ne nous permet même pas de connaître sa nature, à savoir s’il s’agissait d’un acte terroriste et antisémite ou si c’était le fruit (pourri) de la géopolitique ; un acte anti-israélien (ou “tout en un”).

Alors que ce Forum était annoncé, au cours de cette même deuxième semaine de juillet, les 14 et 15, une réunion a eu lieu à Buenos Aires et sur zoom, le « Forum international pour la Palestine », mettant sur le tapis le plus long conflit de notre époque – qui a commencé à la fin du XIXe siècle et se poursuit, entraînant le peuple palestinien dans une vicissitude de près d’un siècle et demi – entre les mains du sionisme.

Les deux rencontres, de portée clairement internationale, étaient parallèles, il n’y avait pas de croisement, ou dirions- nous géométriquement, elles se croiseront à l’infini.

Y a-t-il des raisons pour un tel croisement ?

Bien sûr qu’il y en a.

Parce que le Forum latino-américain contre l’antisémitisme “garde un cadavre dans le placard”.

Galit Ronen, ambassadrice d’Israël en Argentine, a souligné l’énorme importance pour l’État sioniste d’aborder la question de l’antisémitisme dans une perspective multifocale : « ce fléau n’est pas le patrimoine d’un seul pays […]. Israël travaille activement à la promotion d’un langage de rencontre qui ne laisse aucune place à l’irrationalité que la judéophobie expose encore aujourd’hui ».

Ronen essaie de nous faire croire – elle le croit sans doute elle-même – que la rationalité guide le comportement israélien : mais un examen rapide des actions du terrorisme sioniste pendant une grande partie de la première moitié du 20e  siècle, appliquées pour “nettoyer la terre sainte” suffit : faire sauter des bus, des hôtels, des véhicules stratégiquement abandonnés avec des explosifs, des marchés avec leurs acheteurs et vendeurs pacifiques, des commerces palestiniens dans les quartiers, toujours avec une population directement victime.

Le terrorisme sioniste s’étant développé sous l’administration britannique du territoire palestinien, dans l’attente de son destin politique (car les Arabes palestiniens, musulmans et chrétiens d’une part, et les Juifs sionistes d’autre part, revendiquaient la terre), ces attentats meurtriers avaient tendance à viser une immense majorité de la population locale, mais pouvaient aussi atteindre – parfois intentionnellement – comme ce fut le cas avec l’attentat à la bombe contre l’hôtel King David à Jérusalem, des Britanniques, des étrangers et même des Juifs. Lorsque l’Empire britannique a décidé de se défaire d’une “administration” coloniale aussi conflictuelle, les Juifs sionistes installés en Palestine (à ne pas confondre avec les Juifs non sionistes, installés bien avant, sans revendication territoriale, et liés depuis des temps immémoriaux aux autres populations du lieu), farouchement organisés, sont devenus juges et parties de l’ordre interne et là, les violations des droits humains de la population palestinienne ont atteint des sommets d’abus, d’enlèvements et d’assassinats collectifs.

Ronen cherche à supprimer l’irrationalité (qu’elle lie à juste titre à l’antisémitisme, et qui est génériquement liée à tout racisme). Mais elle ne peut le faire en ignorant ou en cachant ce passé indélébile, qui est dans la matrice de l’État d’Israël. Parce que c’est tellement dans sa matrice que le traitement des Palestiniens dans la seconde moitié du XXe siècle (et qui se poursuit encore aujourd’hui) continue d’être d’une irrationalité, d’un manque d’équanimité, d’un abus, d’un mépris extrêmes, et à si haute dose, que ce parti pris, privé de tout caractère démocratique, a gangrené la conscience israélienne elle-même (bien qu’occasionnellement, par le biais d’Israéliens réfractaires à cette histoire, un rejet digne mais impuissant de l’outrage et du massacre des Palestiniens germe).

On peut se demander comment combattre l’irrationalité, alors que le sionisme, précisément, a fusionné un rédemptionnisme biblique, et donc anhistorique, avec une main de fer qui l’a jumelé – dans son traitement des autres – avec le nazisme, rien de moins.

C’est la plaie ouverte qu’aucun forum contre l’antisémitisme ne peut guérir.

C’est pourquoi, malgré les tentatives de liquider la question palestinienne par une ignorance radicale, lubrifiée de toute façon par des montagnes d’argent aux hommes d’affaires palestiniens, comme ce fut le menuet diplomatique de l’accord du siècle 2020, la réalité lacérante que les Palestiniens subissent depuis tant de générations continue avec sa moisson de peur, de douleur et de mort.

Et c’est cette réalité déchirante qui explique “l’autre”, le forum international “pour la Palestine”, à Buenos Aires, les 14 et 15 de ce mois. [vidéos ici].

Cette réunion a rassemblé différentes expressions de solidarité avec le peuple palestinien, des historiens comme Jorge Ramos Tolosa, Miguel Ibarlucía, des organisations et des militants palestiniens comme Sahar Francis, Yamal Yuma, des universitaires comme Silvana Rabinovich, des enseignants comme Andrés Piqueras, des intellectuels comme Iñaki Gil de San Vicente, des activistes BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël) et beaucoup d’autres liés à la résistance aux abus et à la violence, de Colombie, du Mexique, des réseaux en lutte contre le mur érigé par Israël, coupant encore plus le territoire palestinien pour faciliter son avalement ; des membres de la Fédération des entités argentino-palestiniennes, le porte-parole du Réseau international juif antisioniste (IJAN), David Comedi, et de nombreux autres représentants de la résistance et des droits des peuples assujettis, comme l’historien indien Vijay Prashad et des critiques provenant d’Israël même et certainement du Brésil, de l’Argentine, de l’Uruguay, du Chili, du Mexique, de l’Espagne.

Le Forum pour la Palestine cherche à nous rappeler ce que subit la population palestinienne ; comme l’envers de ce que le Forum contre l’antisémitisme cherche à occulter avec le culte de l’Etat d’Israël, bibliquement incarné comme un exercice de respect. En fait, cela sert à justifier les atrocités de la politique d’étranglement de la population palestinienne. L’étranglement est tacitement nié par deux moyens : en l’ignorant et en déployant le voile de la victimisation.

Regardons-y de plus près.

Dani Dayan, l’un des participants, est le président de Yad Vashem (qui incarne en Israël le souvenir des actions nazies contre les Juifs, auxquelles on a donné le nom biblique d'”holocauste”).

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et à l’initiative des Juifs, la persécution criminelle des Juifs par les nazis, avec sa moisson de millions de morts, est appelée génocide (Shoah en hébreu). Il est toutefois frappant de constater que les organisations qui ont été créées bien plus tard pour préserver la documentation sur ce qui s’est passé ont opté pour le mot holocauste. C’est ainsi qu’il est appelé par l’IHRA (Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste). Comment expliquer cette dissonance ?

Si l’on accepte le terme de génocide, la politique nazie est liée aux nombreuses atrocités commises par des humains contre d’autres humains ,  comme la quasi-extermination des populations amérindiennes par les colonisateurs européens, la “civilisation”, avec ses millions de morts et de mutilés, débarquée par les Belges au Congo, ou celle de l’Allemagne du Kaiser exterminant presque totalement les Hereros dans ce qu’on appelle aujourd’hui la Namibie, les divers ravages démographiques de l’Afrique noire ; l’extermination qui a frappé un tiers de la population du Timor-Est, menée par l’Indonésie dirigée par une marionnette usaméricaine, Haji Suharto, et un long, atroce, etcetera. Au lieu de cela, en le qualifiant d’holocauste et en lui donnant une portée mondiale, il devient un génocide unique en son genre avec une connotation religieuse. Car bibliquement “holocauste” est un sacrifice offert aux dieux ou à un certain dieu.  La raison est évidente : si les persécutions nazies des Juifs sont considérées comme un génocide, elles seront plus ou moins sur un pied d’égalité avec les nombreux génocides qui ont eu lieu. Typée comme un “holocauste” (son origine médiatique pourrait être le film hollywoodien homonyme), elle sera unique, exclusive, et pour cette raison même, incomparable.

Si nous “rétrogradons” la féroce persécution des Juifs par les nazis dans l’histoire, elle est donc liée à la persécution et à la mort, également terribles, des Tziganes par le nazisme, et des Polonais et même des Africains par le nazisme, mais aussi à la saga historique choquante des autres génocides – dont nous venons seulement d’énumérer certains, en termes purement sociologiques, que les morts subies par les Palestiniens sont aussi le résultat d’une politique génocidaire (ou ethnocidaire, comme le soutiennent certains auteurs, car l’establishment sioniste, bien qu’il ait tué des milliers de Palestiniens sans procès, semble plus intéressé par la possession de la terre, et les crimes contre les Palestiniens ne sont “que” des outils pour se l’approprier).

Par conséquent, nous ne pouvons pas prendre pour argent comptant les affirmations de l’IHRA et de ces autres structures “holocaustiques” selon lesquelles elles propagent la rationalité et l’objectivité dans leurs conceptions. Car l’histoire réelle et concrète les réfute.

Comment pouvons-nous permettre aux irrationalistes de nous donner des leçons de rationalité ? Comment pouvons-nous permettre à l’appareil de pouvoir israélien de prétendre, hors de Palestine, être démocratique, orienté vers le dialogue, dans une lutte franche contre le terrorisme, alors qu’il a perfectionné l’une des machines terroristes les plus influentes de la planète ?

Pour reprendre les mots éloquents d’une chercheuse, psychiatre et combattante palestinienne, Samah Jabr, citée par Gil de San Vicente : « Comment se fait-il que le mot “terrorisme” soit si facilement appliqué à des individus ou à des groupes qui utilisent des bombes artisanales, et non à des États qui utilisent des armes nucléaires et d’autres armes interdites au niveau international pour assurer la soumission à l’oppresseur ? Israël, les USA et le Royaume-Uni devraient figurer en tête de liste des États exportateurs de terrorisme pour avoir eu recours à des attaques armées contre des populations civiles en Palestine, en Irak, au Soudan et ailleurs. Pourtant, le “terrorisme” est le terme politique que le colonisateur utilise pour salir les résistants, tout comme les Afrikaners et les nazis qualifient de terroristes les combattants de la liberté noirs et français […] la violence peut être le moyen qu’un être humain rationnel utilise pour se défendre. Lorsqu’une femme réagit violemment à une menace de viol, il s’agit d’une forme de djihad […] Tant le droit international que les précédents historiques de nombreuses nations reconnaissent le droit des peuples à prendre les armes pour se libérer lorsqu’ils sont sous le joug de l’oppression nationale. Pourquoi en serait-il autrement dans le cas de la Palestine ? Les lois du droit international ne sont-elles pas censées être universelles ? »2 

Il suffit de regarder les politiques avec lesquelles Israël a abordé la “question palestinienne”, pour que tout le charabia sioniste en faveur de la rationalité et contre l’antisémitisme comme moyen de combattre l’injustice s’effondre ou se sente inauthentique.

Pour énumérer une liste très courte et incomplète de faits : 300 litres d’eau de haute qualité par Israélien, qui sert même à laver la voiture, 60 litres d’eau d’une potabilité très faible ou inexistante par Palestinien ; des routes excellentes pour les Israéliens qui peuvent parcourir, par exemple, un tronçon en 20 minutes, alors que la même distance doit être parcourue par un véhicule palestinien en 4 ou 5 heures, sur des routes délabrées et des postes de contrôle policiers-militaires successifs qui prolongent intentionnellement l’attente pour passer ; l’électricité dans la bande de Gaza pendant 2 à 4 heures par jour, ce qui compromet toute fonction alimentaire, sanitaire, intellectuelle et même sportive ; les quartiers bombardés à répétition restent en ruines parce qu’Israël ne permet pas la reconstruction, étranglant tout approvisionnement en matériaux de construction, de sorte qu’une partie considérable de la population vit dans des ruines, été comme hiver (et avec la neige) ; dans la bande de Gaza, les stations d’épuration des eaux, les écoles, les mosquées, les ports, les aéroports et les maisons ont été pulvérisés.

Jabr nous rappelle : « il n’y a pas de stress post-traumatique en Palestine car le traumatisme est répétitif, continu, ininterrompu ».

La Bande de Gaza est assiégée depuis 2006 : les Israéliens limitent le nombre maximum de calories des aliments entrant dans la bande (s’ils n’atteignent pas la bouche des Palestiniens qui ne peuvent y accéder, si certains envois sont perdus en raison d’un manque de réfrigération, de crashs ou d’accidents… patience : les calories ont déjà été comptées). La situation qui en résulte – la très mauvaise nutrition de la population palestinienne qui y survit – peut être atteinte sans aucun effort, “naturellement”.

Cette situation a été “renforcée” par les bombardements d’artillerie et d’aviation qui se sont succédé au moins quatre fois, avec une ampleur énorme et des destructions généralisées.

Le médecin norvégien Mads Gilbert, qui a été présent dans les hôpitaux de campagne lors de plus d’une des invasions israéliennes de la bande de Gaza, a déclaré à juste titre : « Le peuple palestinien a une résilience qui, selon moi, est sans égale, sans équivalent dans le genre humain ».

Il est odieux et facilement erroné de porter un jugement du type “le peuple le plus… beau, intelligent, probe ». Mais ce médecin est très peu enclin à faire des éloges. Gilbert est conscient de la témérité de son jugement, qui est comme le revers d’autres jugements tout aussi blessants de ceux qui considèrent comme visible une détérioration psychologique, éthique, vécue par la grande majorité de la population israélienne. Jahr nous rappelle que, par exemple, la population israélienne « est devenue indifférente au meurtre d’enfants palestiniens, comme en témoigne sa complicité active ou passive lors du massacre de Gaza au cours duquel Israël a utilisé des bombes yankee au phosphore blanc».3 

La création de l’État d’Israël n’a donc pas créé un seul problème (palestinien) mais deux.

Notes

1-   « L’enlèvement d’Eichmann est un acte d’illégalité exactement du même type que celui dont les nazis eux-mêmes… se sont rendus coupables » :  c’est ce qu’a dit Erich Fromm, un juif, et ce que rappelle Norman Finkelstein, également juif, dans The Holocaust Industry. Iván Gómez Avilés nous le dit dans Nazisme et sionisme. La colonisation sioniste de la Palestine, rappelant les négociations entre sionistes et nazis alors que la répression directe et violente des Juifs (non sionistes) par les nazis avait déjà commencé (Ha’avarah). De nombreux juifs actifs au sein de l’Etat d’Israël mettent en garde contre ce phénomène, comme l’a fait Yair Golan, le chef militaire adjoint d’Israël, il y a quelques années, en évoquant la nazification du mode de répression israélien. « Il n’y a rien de plus facile et de plus simple que de haïr l’étranger, […] de se bestialiser et [ensuite] de se justifier, et il n’y a rien de plus facile que d’instiller la peur ». Ces sages paroles ont été prononcées devant le ministre de l’Éducation de l’époque, Naftali Bennett, qui “éduque” ses élèves avec des phrases telles que : « J’ai tué beaucoup de Palestiniens… et quel est le problème ? » Golan et Bennett illustrent ces deux moments de l’âme juive en Israël.

2- Derrière les fronts, Chroniques d’une psychiatre psychothérapeute palestinienne sous occupation, éditions Premiers matins de novembre, 2018

3- Jabr fait référence à l’invasion de la Bande de Gaza en 2008-2009, pour laquelle les commandants militaires (ou civils ?) d’Israël n’ont pas trouvé de meilleur nom que « Plomb durci ».

Luis Ernesto Sabini Fernández

Original: Nueva definición de antisemitismo: una mosqueta ideológica

Traduit par Fausto Giudice

Editaté par María Piedad Ossaba

Source: Tlaxclala, le 22 juillet 2022