Venezuela: 6D. Cadeau d’anniversaire

C’est un peuple de patriotes fidèles à leurs idéaux et slogans «Unité, combat, bataille et victoire. Nous gagnerons! »,« Toujours fidèles. Traîtres jamais! ».

Le 6D, pour 6 décembre, pour leurs parlementaires, il est probable qu’avec leurs votes les révolutionnaires vénézuéliens offriront un cadeau d’anniversaire a une dame très spéciale appelée Révolution bolivarienne.

Le 6 décembre 1998, d’autres élections ont enregistré, d’une certaine manière, son acte de naissance, lorsque son «père» Hugo Chávez a été élu président de la République du Venezuela, la future République bolivarienne.

Ce 6 décembre, la Révolution bolivarienne aura 22 ans, déjà adulte à part entière.
Facile à dire, mais pas si facile à réussir, surtout pour une révolution.
C’est ce que savent les révolutionnaires lorsqu’ils revivent ces 22 ans.

La gestation de la Révolution a duré 18 ans, lorsque Hugo Chávez et une poignée de patriotes lui prêtèrent un serment clandestin inspiré par leur libérateur Simón Bolívar.

Il y a 38 ans, le commandant Chávez a juré devant le Samán de Güere (3) de mettre fin à la misère et à la pauvreté.

Pour les élections présidentielles de 1998, afin d’empêcher la naissance de cette Révolution, tous les partis d’opposition s’unissent contre Chávez. Deux de ces partis, AD et Copei, imposent la démission de leurs candidats (1) et que leurs voix soient comptées en faveur d’un seul candidat d’opposition désigné à la dernière minute.

Seul contre tous, Chávez gagne et naît la Révolution.

En 2002, la Révolution se confronte à un coup d’État, une grève du pétrole et une grève des entreprises. En 2004, 153 paramilitaires colombiens se cachant dans une propriète de Caracas, pour planifier, en vain, l’assassinat de son «père».

n 2013, la Révolution est orpheline, suite à l’étrange mort de son «père» (2), qui comme sa dernière volonté «ferme, pleine comme la pleine lune, irrévocable, absolue, totale», avait désigné pour la Révolution son «tuteur», Nicolas Maduro. Les révolutionnaires élisent Nicolas Maduro comme nouveau président et de plus le ratifient jusqu’en 2025.

Pour la encore jeune Révolution, ce qui suit lui démontre que les intentions de l’ennemi sont en fait de l’éliminer a elle-même. En 2018, un drone colombien équipé d’explosifs tente d’assassiner son «tuteur». En 2020, ce sont deux tentatives de coup d’État sans succès; en avril avec des paramilitaires colombiens et américains, en mai avec une rocambolesque opération Gedeon.

Aujourd’hui, c’est Washington et l’Union européenne, avec une poignée de traîtres apatrides qui tentent d’étrangler la Révolution, la privant de ses ressources et détruisant son économie. Ils privent de manière obsessionnelle le peuple de nourriture, de médicaments et de leurs besoins fondamentaux, pour générer une révolte populaire.

Washington et ses sbires, qu’ils reconnaissent ou non ces élections vénézuéliennes, ont tort de penser qu’avec leurs agressions permanentes, ils peuvent empêcher cette Révolution de fêter son anniversaire le 6 décembre, car ce jour-là, le peuple bolivarien offrira ses votes comme cadeau d’anniversaire a sa Révolution.

C’est un peuple de patriotes fidèles à leurs idéaux et slogans «Unité, combat, bataille et victoire. Nous gagnerons! »,« Toujours fidèles. Traîtres jamais! ».

Nous continuons sur la voie Unité-Lutte-Bataille et Victoire pour consolider la Révolution Bolivarienne # ConElPuebloTodo

Notes:

(1) Les deux principaux partis de l`époque, AD Action Democratique et Copei Démocrate Chrétien, ont obligé leurs candidats à la présidente à démissionner. L’un de ces candidats, Irene Saez, était Maire d’un arrondissement de Caracas et ex Miss Univers. Chavez contre tous les partis d’opposition réunis autour d’un candidat unique gagne ces élections par majorité absolue.

(2) Hugo Chavez est décédé d’un cancer mais une immense partie des vénézuéliens pensent qu`il s`agit d`un cancer induit.

(3) Le Saman de Güere est le nom donné à un saman (Samanea saman) situé sur l’avenue intercommunale Santiago Mariño dans la municipalité homonyme, au Venezuela. L’arbre a été déclaré monument national en 1933 par le président du Venezuela de l’époque, Juan Vicente Gómez. Entourant l’arbre se trouvent des éléments de l’indépendance vénézuélienne, notamment des canons et des fusils de l’époque de l’indépendance. Aujourd’hui, l’arbre et ses environs immédiats constituent un monument historique naturel, notamment pour avoir été un lieu visité par le libérateur Simón Bolívar avec ses troupes lors de son passage en Aragua. L’illustre botaniste Alexander von Humboldt le décrivait en 1826 comme un arbre dont les branches formaient une circonférence d’environ 180 mètres.

Jean Araud pour La Pluma

Original: Venezuela: 6D. Regalo para una cumpleañera

Edité par María Piedad Ossaba

Source: Le Courrie de l’Orenoque p.16, Caracas