Mexique : selon des experts, les archives de Tlaxcoaque vont changer notre regard sur la guerre sale
On en trouvera probablement dans trois dépôts récemment ouverts

« Dans le cas spécifique de Tlaxcoaque, nous travaillons main dans la main avec le bureau du procureur de la ville de Mexico, qui dispose de plusieurs procureurs affectés à ces enquêtes préliminaires. Mais dans notre cas, nous avons également reçu des témoignages d’auteurs de crimes qui ont apporté leur contribution à la vérité et à la clarification en s’engageant à respecter la confidentialité et la réserve. Il s’agit d’un engagement important pour maximiser la recherche de la vérité ».

Il y a deux décennies, le ministère de la Défense nationale et le Centre de renseignement et de sécurité nationale (CISEN), aujourd’hui disparu, ont remis aux Archives générales de la nation les fonds documentaires des années de la “guerre sale”. Bien qu’incomplets et fragmentés, ils peuvent être consultés par toute personne qui en fait la demande. Mais pour reconstituer l’ensemble du puzzle de la répression de cette période – en particulier entre 1965 et 1990 – il manque une pièce maîtresse : les archives de l’ancienne police de la capitale, la police secrète ou Division des enquêtes et de la prévention de la délinquance (DIPD).