Les massacres et les épidémies causées par les européens en Amérique ont radicalement changé l’écosystème du continent.
On estime souvent que l’influence de l’activité humaine sur le climat a débuté lors de la révolution industrielle, avec le développement de la production de masse et des industries polluantes.
Une nouvelle étude menée par des scientifiques de l’University College of London (UCL) estime qu’un événement précédant l’industrialisation a causé un rapide refroidissement de la planète.
Entre l’arrivée de Christophe Colomb dans les Caraïbes en 1492 et l’année 1600 –soit les cent premières années de la colonisation de l’Amérique– on estime que les colons européens ont causé la mort d’environ 56 millions d’autochtones.
Cette hécatombe, provoquée par des massacres d’Amérindiens et des épidémies de maladies apportées par les colons, a provoqué une modification radicale de la surface du continent, puisque des vastes portions de territoires cultivées et habitées se sont retrouvées sans occupants.
En l’absence d’humains, la nature a repris ses droits et la végétation a recouvert de nouveau ces territoires. Selon l’étude de l’UCL, de ce phénomène a résulté un déclin massif de la présence de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère.
Barthélemy Dont
Editado por María Piedad Ossaba
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