Méga-élections au Venezuela : bienvenue, et questions, aux observateurs internationaux

En exclusivité, article contextualisé et illustré par la Pluma.net

Les observateurs internationaux arrivent pour les méga-élections du Venezuela.

Je suis de la mission électorale de l’Union européenne. Celui-là, oui qu’il est impartial. Ivan Lira

Ce sont plus précisément des observateurs, contrôleurs et accompagnateurs internationaux, invités par le Comité National Électoral vénézuélien et les divers partis politiques.

Avant tout, ils sont accueillis avec une cordiale bienvenue et le souhait d’un excellent séjour.

Le 21 novembre, ils pourront observer comment plus de vingt et un millions de citoyens auront le droit de choisir entre 70.244 candidats, dont 49% de femmes, pour occuper les 3 082 postes de 23 gouverneurs, 335 maires, 253 députés régionaux (parmi eux huit indigènes) et 2.471 conseillers municipaux (69 indigènes), sous la tutelle du Conseil national électoral qui officialise les résultats.

Ce sont des observateurs experts qui reçoivent des remerciements pour le fait qu’ils aient accepté l’invitation du Venezuela à accompagner ces élections.

Ils seront témoins du civisme du peuple vénézuélien. Cela peut se considérer comme une prémonition car il s’agit des 29èmes élections des 22 ans du gouvernement révolutionnaire vénézuélien qui ont démontré

  • Une participation électorale avec un pourcentage enviable pour d’autres démocraties ;
  •  Aucun incident grave dans les bureaux de vote ;
  • Un bon fonctionnement des centres de vote avec un système électoral automatisé que l’ancien président Jimmy Carter n’a pas hésité à déclarer comme le plus sûr au monde ;
  • La proclamationdes résultats dans un laps de temps très bref, sans actions de groupes armés contre aucune institution de l’État ni de semaines de retard pour pouvoir officialiser les résultats niés par certains candidats et partis politiques, comme cela s’est produit dans d’autres pays.

Bien évidemment, n’ont pas manqué les cas exceptionnels de candidats qui attribuaient leurs défaites à des “fraudes”, sans jamais présenter de preuves, cas sans conséquences sûrement parce qu’ils se sont heurtés à l’éthique des observateurs internationaux.

Avec 28 élections réalisées antérieurement, l’essentiel est que, une fois de plus, le Venezuela va démontrer ce prochain 21 novembre qu’il est par nature un peuple de paix et de plus hospitalier, comme le disent les faits historiques :

  • Il n’a jamais déclaré la guerre à une autre nation ;
  • Il n’a envahi aucun territoire d’autre pays ;
  • Il ne possède pas de colonies ;
  • Tout au long de son histoire, il a accueilli des centaines de milliers d’immigrés, parmi lesquels de nombreux Européens fuyant les conséquences de leurs guerres mondiales ou civiles.

Cela conduit à présenter des questions aux observateurs internationaux et notamment en provenance de pays européens. Ce ne sont pas des questions pour eux-mêmes, mais des questions qu’il serait juste qu’ils puissent présenter à leurs compatriotes respectifs :

  • – Est-il logique que leurs dirigeants prétendent refuser au peuple vénézuélien son droit démocratique à organiser ses propres élections ?
  • Au nom de quel droit peuvent-ils refuser les résultats électoraux vénézuéliens ?
  • Comment qualifient-ils des actes terroristes financés par des grandes puissances pour tenter de saboter leur système électoral ?
  • Approuvent-ils des sanctions unilatérales de leurs dirigeants pour soumettre le peuple vénézuélien à des pénuries de nourriture, de médicaments, de carburant et de biens de consommation pour provoquer une révolte sociale dans le but de renverser son gouvernement ?

Jean Araud pour La Pluma

Observadores Internacionales/Observateurs internationaux. Pag 13 

Source: Le Courrier de l’Orénoque. Caracas, le 17 novembre 2021

Edité par María Piedad Ossaba

Extra: Pour nos lecteurs de langue espagnole, en annexe un bref extrait d’un programme de radio durant lequel la Députée Tania Díaz explique les concepts et missions des observateurs, contrôleurs et accompagnants internationaux.