Ossaba

Bien que l’œuvre d’Ossaba échappe aux modes, ses figures polymorphes aux visages multiples nous présentent des forces contraires qui se disputent ou s’accordent entre elles, à l’intérieur de chacune de ces peintures fantastiques à portée mythologique.

Présentation

Les œuvres d’Ossaba sont composées de figures mythologiques et d’éléments qui dialoguent entre eux. Sa démarche a des sources «transculturelles»: iconographie chrétienne et juive, cultures amérindiennes et européennes. Les techniques et les matériaux employés sont tout aussi multiples (variété de supports, toile, verre, carton, bois, etc.). Ses séries aux titres évocateurs sont autant de récits “oniriques”.

Ossaba fait surgir le monde de l’invisible et introduit un climat de spiritualité et de magie dans notre quotidien. Les dualités symboliques qui définissent la vie, et un grand nombre de références culturelles structurent son imaginaire riche et complexe qui nous propose une vision universelle.

Citoyen du monde, de ses nombreux voyages surgissent ses atmosphères, ses images, ses parfums… Pour lui, pas de matière tabou : il intègre des objets de récupération, offrant cette nouvelle vie à ses compositions plastiques, une vie toute de mouvements, d’équilibres souvent ludiques.
Ossaba affirme que le concept de création de ses œuvres s’organise autour des volumes, des lumières et ombres qu’il développe d’après des thématiques centrales. Ses recherches s’effectuent au travers de l’amplitude des formes, des lumières et des couleurs.

Bien que l’œuvre d’Ossaba échappe aux modes, ses figures polymorphes aux visages multiples nous présentent des forces contraires qui se disputent ou s’accordent entre elles, à l’intérieur de chacune de ces peintures fantastiques à portée mythologique. Il perçoit la variété d’informations simultanées (émotions et problématiques humaines de toutes sortes) que le monde extérieur lui présente ; l’artiste les incorpore et nous les restitue en faisant fi du temps et de l’espace pour rendre des images composites attrapées et recomposées par une «folle sensibilité » qui pousse la créativité au-delà de toute limite.

Pía del PINO

Crítiques

Pierre Courcelles, Critique d’art français 

1985

«Ainsi les œuvres qui ont été présentées à la Biennale de Paris portaient une critique, mais aussi un acte de peinture, sur “Le Balcon” et “Le Déjeuner sur l’herbe” de Manet. Dans une sorte de rage qui laisse perplexe, comme s’il y avait un travail de haine et d’amour tout à la fois en jeu. Comme si Ossaba nous montrait, avec une ironie décapante, que les chefs-d’œuvre de notre histoire de la peinture ne sont rien d’autre que des sujets à peindre. Et pas de ces sujets de respect culturel comme nous les aimons. C’est peut  être aussi l’une des fonctions de ces peintres, proches et loin à la fois de nous, que de nous mettre en demeure de réévaluer nos schémas, et nos conventions. Mario Ossaba est de ces artistes-là, de ceux qui nous ouvrent sur notre culture, sur notre histoire, nous les révélant dans ce qu’elles ne peuvent pas être: uniquement contentement de soi et, pour tout dire, dominantes. Il nous dit dans sa peinture que la peinture appartient à tous les peintres de tous les pays, que les frontières artistiques ne sont que des pis-aller.»

1987

«Un samedi de Septembre 1987, à Ermont, aux environs de Paris, Mario, Maria-Piedad et Jupiter prennent le soleil au seuil de l’atelier. Jupiter âgé de deux mois, est l’incontestable gloire de son père et, à y bien penser, le sujet quasiment unique de ses dernières peintures. Ossaba peint depuis quelque temps déjà d’immenses Madones avec ou sans enfant au sein. Peintures qui sont autant de paysages clairs, autant de glorifications de la nature. Comme si la femme, l’enfant et la nature n’étaient qu’une seule et même chose. Ce qui est sans doute la pensée profonde de Mario dans sa quête, à travers la peinture, du sens de la vie. Ce sens-là, on le découvre aussi dans d’autres peintures où le paysage est barré par une immense roue de chariot, roue de la vie, roue du destin, symbole de la rotondité de la femme et de notre planète. Et signe de la présence de l’homme.»

1994

« Ce peintre iconoclaste viole magistralement le patrimoine artistique européen –lui qui l’a tant étudié-. Dans cette série intitulée « Un jour à la campagne », les images qu’il nous propose respirent paradoxalement, le calme et la sérénité. »

Pierre Courcelles

Claude Lorent, Crítico de arte belga

1986
 « Le diagnostic est sans appel la bonne santé, une peinture en pleine forme, physique, intellectuelle et psychique. Cette tonicité d’entrée de jeu devrait mettre de bonne humeur les plus grincheux et redonner du tonus aux regards fatigués. La peinture s’offre un coup de fouet salutaire et part vers des aventures qui ne s’annoncent pas tristes, qu’elles soient champêtres, qu’elles égratignent au passage les notables et les puissants séculaires ou qu’elles les reconsidèrent d’un œil critique les tabous picturaux des prémices de la modernité…

…Dans toutes ces images malicieusement subversives, démystificatrices, magnifiées par la couleur doucement provocatrice, issues d’une passion pour la vie, Ossaba affirme son plaisir de peindre, dans une texture savoureuse et généreuse, autant ce qu’il a sur que dans le cœur. II offre un tempérament fort à l’enthousiasme communicatif et décapant à travers une peinture qui tient la toile avec une franchise rare, avec une assurance presque bon enfant. Une peinture qui se tient aussi et conserve la dignité essentielle, celle d’être une bonne peinture, hardie, audacieuse, pleine de vitalité, dans laquelle les aspects techniques sont oubliés parce qu’ils sont maîtrisés avec brio. »

1988
 « Ossaba manifeste un goût sensuel pour la peinture. Narrateur avide du plaisir de dire et de faire, il transmet son tempérament de feu dans son acte créateur et dès lors son langage formel et chromatique contient tous les signes de la jouissance».

Claude Lorent (août 1986) Préface du livre UNESCO 40 Artistes – 40 Years – 40 Pays, p.102

Dimitri Dourdine, Critique d’art Belge

…Ossaba nous convie à une peinture-spectacle. En quelques tableaux vigoureux, il fustige à coup de verges picturales, la Trinité qui gouverne le monde : l’idéologie, la force, le pouvoir. L’artiste ne se livre pas sous le manteau. Il frappe fort car il veut être lisible de loin. Il peint pour la foule de tous ceux qui ne savent plus à quel saint se vouer. Rien de confidentiel dans ces toiles, faites pour déclencher la fureur, les rires et les quolibets contre ceux qu’elles dénoncent. Les personnages mis en scène  évoquent plus le carton pâte que le chair humaine et semblent descendre tout droit d’un char de carnaval.

Mais oui, c’est cela ! Nous sommes à une fête de carnaval.

Me défilé vient de finir. Les musiciens ont dépose tambours et trompettes. Figurants et spectateurs se dispersent pour aller se regrouper qui à une terrasse qui dans un bal populaire …

1986

Dimitri Dourdine

Miguel Gonzales, Crítico de arte colombiano

1986

«Ossaba, une transgression picturale»

«Un cinquante au cube» révèle les dimensions ambitieuses apparues dans son œuvre. De nouveau, le thème impressionniste se retrouve dans son argumentation, opposant cette fois-ci le vide et le reflet à sa proposition forte en pâte, dense et expressionniste.»

1987

«L’œuvre actuelle d’Ossaba continue le comportement contestataire. Sa production est vaste et intransigeante et démonte la figuration sur un ton décidé. L’idée du monumental et l’exercice historique paraissent hérités de Botero, qui possède, comme Ossaba, une certaine candeur primitive. Cependant, les couleurs stridentes et incombinables portent la marque du populaire exalté. Nostalgie de l’image de l’iconographie artistique et continuité d’une tradition ininterrompue dans notre histoire plastique paraissent revivre dans les passages qu’Ossaba nous donne aujourd’hui, dans cette exposition individuelle, dont l’ensemble constitue un regroupement de ses ironies argumentaires traitées avec des gestes également péjoratifs dans la composition et la technique. »

Miguel González

Susana Sulic, Critique d’art argentine

«Ossaba, un transgresseur pictural»

Se dépouillant du superflu, il prend les faits historiques pour en créer immédiatement une «abstraction». Dans une sorte d’acte de «vandalisme», il détruit ce que l’image codifiée a de particulier, d’entité individualisatrice, pour la placer dans un ordre supérieur. C’est ainsi que par un acte simple il transvase les valeurs d’une société de masse et massificatrice. Mais ce n’est pas tout : il prend les images établies de l’histoire de l’art pour les dépouiller de leur quotidienneté. Utilisant les schémas du passé pour les réintégrer dans le monde visuel actuel, il inverse l’ordre du tableau qualifié de bourgeois pour le dépouiller de son «masque».

Susana Sulic

Rafael Puyana, musicien et critique d’art colombien

1985

«Paris ou la Voie du Parnasse»»

Mario Ossaba a surpris le public parisien avec l’éclosion de sa force coloriste dans la XIIIe Biennale de Paris, organisée par le Ministère Français de la Culture pour montrer les nouvelles figures internationales de la génération la plus récente. Ossaba est un nom qui fait déjà la rumeur, créant cette atmosphère d’attente qui augure généralement de la reconnaissance et du succès.

Maître Rafael Puyana

Camilo Racana, Crítique d’art argentin

1995

«Ossaba peint de nuages »

« Agité par le violent souffle de ce vent, arrache la bitte d’amarrage. Autour de lui voltigent sans cesse les mille masques. Il les attrapera au vol et les fera siens. Changeant et fugace sera signalé, comme le fut COBRA, par le doit osseux du barbu scélérat qui sous fond d’Azuquita dira : «ES ÉL».

Pendant que Judas embrasse sa joue, ses doits cherchent la matière à l’intérieur de la forme ronde du traître. Cratère généraux en lave toujours fraîche. Elle s’étale sur la palette. Et en Vulcano, le danseur boîteux, il oint la toile (cette vierge ploi sous ces mains).

Le vieil athlète reproduit à chaque geste le premier, qu’il ne fusse un 8. Le kaléidoscope interminable.

Ossaba peint de nuages. Etre sans visage : Peut-être son œil de cyclope rusé a appris à voir dans ce magazine aujourd’hui égaré, la matière dans le divin. Et depuis lors, le beau est peinture et l’anatomie mot. Les silhouettes en cristal noir, découpées et confondues dans les près fleuri. Si la nuit gomme les visages et la lune éclaire les paupières, le soleil efface les traits et le nuage est chair.

Ossaba a volé le soleil : C’est un fils de Renoir. Ce calima orfèvre et potier qui étant enfant fut ciselé à la lame. C’est le père de Jupiter tonnant. Il illumine ton salon. C’est le maître bottier qui a dit : Non. Condamné à errer, garde dans son vaisseau le savoir de son peuple métis. L’or est l’argile cuit au feu fécond.

L’apostate n’est pas de cette terre. Ni lui ni son œuvre descendent de l’avion. La lignée est longue et sinueuse comme la peau qui enveloppe les nerfs au repos.

La Renaissance des anges : Ce peintre qui peint avec le pinceau étranger peint d’angelots. Reconverti de Notre-Dame : J’OSE. »

Camilo Racana

Maria Piedad Gómez, Crítique d’art colombiane

1994

«Une œuvre qui transite au travers du temps, et sa trajectoire l’emmène à la recherche des sens”. “Ossaba sans peur de l’espace, le remplit et le contrôle sans avoir à recourir à une rupture conceptuelle pour créer cette installation. Il existe des quantités de personnes qui, au long des quatre saisons, circulent sans communiquer, l’œuvre d’Ossaba est un élément communiquant, au côté duquel s’associe une image».

2000

L’œuvre d’Ossaba, porteuse d’un très fort sens critique, effectue une décomposition plastique d’un grand plaisir iconoclaste. Son tempérament de feu, la vigueur impulsive, le geste provoqué, l’amplitude de la jouissance lui conservent toute sa fonction critique, dans une trajectoire qui ratisse les valeurs culturelles établies. Sa joie avance avec humour et amour jusqu’aux limites acceptables de la démesure. Ses formes arrondies se posent comme une jouissance, un fantasme qui aurait conscience de son pouvoir d’expression (…). Ses couleurs le disent bien : avec une tendre férocité, sa pâte généreuse, presque fougueuse, se répand en tons vifs(…).

La série Esprits célestes, traversée par une nature omniprésente, présente des personnages pleins de grâce et éloignés de toute tentation : ange gardien, ange de lumière, ange de ténèbres sans aucune forme de candeur ou d’innocence.

Il donne à son geste une énorme vitalité, poussant la valeur du portrait jusqu’au paradoxal, conjuguant beauté et plaisir. Par ses angelots, il rend un culte ardent à la beauté ou à la soif humaine de créer et de vaincre. Quand il construit, Ossaba souffre et s’assure que tout soit à sa place : forme, relief, surface, le port de l’ange ou du guerrier, une madone, une lune ou un soleil, un serpent, un ara, un tambour, un tigre, une fleur, une feuille. Tout à la fois simple et colossal, comme une flamme. Il ne connaît pas la petitesse : son emblème est la grandeur. Il lui est donné de revêtir de voiles naturels la juste notion d’une composition brillante, libre et merveilleuse

María Piedad Gómez

Ossaba por Ossaba

1984

« Mon travail se transforme » dit Ossaba, « il marche, c’est un éternel voyageur. Je réalise ces transformations par la lumière et la couleur. Mes personnages évoluent à travers les changements qui ont lieu au cours des “Quatre Saisons”, ils vivent et vibrent au rythme du temps ».« Mon travail se transforme » dit Ossaba, « il marche, c’est un éternel voyageur. Je réalise ces transformations par la lumière et la couleur. Mes personnages évoluent à travers les changements qui ont lieu au cours des “Quatre Saisons”, ils vivent et vibrent au rythme du temps ».

2006
Mon œuvre est une fusion de figures mythologiques et d’éléments qui dialoguent entre eux. Je pars de sources « transculturelles »: iconographie chrétienne et juive, culture amérindienne et européenne. A l’instar de ces influences, les techniques et matériaux utilisés sont multiples, comme la variété des supports (toile, verre, bois, carton…). Mes journées se partagent entre moments de recherche, d’observation, préalables à l’exécution de l’œuvre. Puis, dans mon atelier, s’effectue l’alchimie de la matière et de la couleur.

Au cours des années quatre-vingt, j’ai commencé à travailler une série « Les États-Généraux de l’Amérique Latine », avec une forte composante de critique sociale. A cette même époque, j’ai décidé, par mesure de protestation, de brûler mes œuvres après les avoir exposées. Cet acte suicidaire et salvateur était une affirmation de la purification. Mon œuvre s’inscrivait alors dans le mouvement de la Trans-avant- garde, théorisé par le critique d’art italien Achille Bonito Oliva. La Trans-avant-garde était alors la seule avant-garde possible. J’avais comme référence les chefs-d’œuvre des impressionnistes: Manet, Monet, Fantin-Latour, Renoir, Van Gogh…

Ensuite vint la série « Jeux d’enfants » représentant le pouvoir dominant (politique, social, religieux) sous forme de personnages de farce grotesque s’adonnant à un bal perpétuel et irresponsable. Puis, en 1986, font irruption dans ma peinture de blanches Vénus venues du Nord… ces choses qui se respirent dans l’air ambiant… et c’est alors la série « Madones ». Ces femmes sont devenues les personnages centraux des séries ultérieures: « Les quatre saisons », « Esprits célestes », « Variations sur un même thème », « Les musiciens », « La famille juive ». En 2003, j’ai entamé la série « Carton lacéré », avec des œuvres qui émeuvent, excitent les passions et convoquent des sentiments souvent douloureux. Ici il s’agit d’illuminer, atteindre la lumière, et impressionner les sens.

Mon art, qu’il soit angoisse, douleur ou plaisir, répond au besoin ultime, qui est celui de vivre. Le temps dira si je me suis suffisamment engagé et si j’ai apporté ce qui était nécessaire.»

Ossaba

« Cadencia Avanti »
1986

Cher ami,

Malgré le climat (qui à force de s’éterniser finira pa dépasser notre éternel printemps de Colombie) me voici, lancé dans une arène de vingt pieds de longueur et douze de hauteur… Laissant ma peaux sur le mur, me défaisant des images qui poussent en moi au cours de la nuit. On pourrait croire que je rêve, mais c’est l’urgence qui me travaille, faisant de moi l’instrument de sa jouissance et de sa panique. Me voilà, à l’assaut du centre de la toile…pour tirer du nombril un paysage.

Le tableau n’a pas de titre. Je vais essayer de t’en donner une idée plus exacte en le décrivant. La scène se passe dans mon atelier, le tableau est divisé en autant de parties que nécessaire, et moi, je suis au milieux en train de peindre… Devant moi, le paysage dont je te parlais avec ses cieux aigres-doux, les collines arrachées à mon enfance et ses grandes herbes qui lacèrent l’air de leurs lames tièdes…Derrière, et sur les côtés, comme croisant mon chemin, les autres personnages qui m’habitent : l’homme en noir et blanc, avec son chapeau melon – sorte de daguerréotype vivant, avec son coffre sous le bras, – puis un curé d’aspect triomphant, tout en rouges et pourpres, dont le vent agite l’ample soutane… Derrière lui, un général ou un militaire de je ne sais quel grade avec sa casquette cintrée – comme si l’aigle lui cuvait sur la tête-, curieuse demi-lune faisant étrangement écho aux petits soleils qui ornent sa poitrine. Chez les premiers, j’ai utilisé le blanc, les noirs, la gamme qui va du rouge aux violets ; chez le dernier, l’obscurité du vert et la lumière des tons dorés.

Cette présence frontale de mes trois personnages s’est animée d’un « mouvement » ; un bras dessus, un bras dessous… et cette figure chargée de présages s’est musicalisée. Quelques accords plaqués sur tout ce décorum et le tour était joué… O gloire ! O dignité ! L’instant de mort n’a rien pu face au jaillissement vital, ni la prohibition face à la liberté. J’ignore comment a pu s’opérer cette secrète transformation ; c’est peut-être l’évêque, ce curé aux jupons espiègles, joyeux corrupteur de cette très-sainte trinité de complices, qui d’une touche d’essence féminine à accordé à la matière sa licence de sensualité.

Il est vrai également que j’étais là pour quelque chose… soufflant une poudre d’or sur les médailles-pollen fécondant des cœurs, me glissant doucement, franc et furtif à la fois, sous leurs cuirasses… Je les ai séduits un à un -à force de tripotages et de sans gêne-, je leur ai fait goûter, a doses graduelles, les saveurs d’une liberté qui leur était niée.

Tâchés d’ombre et de lumière, comme en une fête « impressionniste » ils s’abandonnent aujourd’hui au tango, aux valses ou au boléro. Mais ils continuent à chanter « C’est moi qui ai le meilleurs profil ».

Derrière moi, il y a aussi un modèle, nu, qui s’appuie sur le dossier de mon siège et me regarde peindre. Ses vêtements sont par terre, devant le tableau… Je lui dis : « La seule chose qui compte, c’est d’avoir une mais pour faire ce que nous fait envie… », elle semble ne pas comprendre et reste imperturbable.

Depuis quelques temps, ma peinture laisse entrer quelques blanches Venus venues du nord… Ces chose que l’ont peut respirer dans l’air ! Qui sait si cette énorme femme n’est pas la géante de Baudelaire… Je l’ai vue aussi portant des lampes, du côté de l’Opéra, une discrète tunique moulant ses molles géométries ; elle est étrangement maternelle, nourrissant du lait culte de son sein une pâle progéniture… Comment te dire… j’aime et je n’aime pas… hanches amples, cheveux rassemblés en chignon, le ventre arrondi en une ligne fertile… Je parierais, néanmoins, qu’il ne nous reste de ses accouchements que la substance sans corps des législations.

L’humidité de l’orage, ou la vapeur légère du sang frais… tous ça, tu le trouverais, réduit au symbole, perdu au fond de spirales parfaites…Grains de sable dans l’œil de l’oubli ; puisant les frises accumulées des tranquilles héros tandis que passent les nuages… Pour moi il y a un contraste peut être la figure a-t-elle abusé de son déguisement de République. Mais cela n’a plus d’importance, c’est moi qui l’engendre maintenant, et je laisse dans chaque repli une opportunité de naissance. Elles sont là et n’attendent rien, rondes comme des œufs sur une herbe folle ; quasiment sacramentelles, présidant des cérémonies d’animaux étranges. Paysage sans visage de ce qui est doux, de ce qui n’est pas humain.

A côté de cette femme, quelques personnages connus, (j’aimerais tirer le portrait d’un philosophe, ou d’un garçon de café, mais je ne les crois disponibles ni l’un, ni l’autre), ensuite, c’est ton tour -vers l’avant du tableau, tu es assis sur un tabouret, les jambes croisées et un chapeau de paille sur le genoux, avec ton visage allongé d’Espagnol, les mains agitées. Á l’extrême droite, appuyé sur une table, Baudelaire lit un grand livre (Poe ? La Bible ?) ; à ses côtés une Orientale fait semblant de se regarder dans un miroir. Ensuite une fenêtre, un hamac, quelque vase comme une explosion muette au fond de la pièce…Ensuite, plus rien. Le mur nu et l’ombre d’un oiseau qui passe.

Tout cela, je te l’ai mal expliqué, j’aurais dû commencer par la fin… Mais tu comprendras comme tu pourras. Figure-toi que alors que j’avais ce tableau à l’esprit, j’attrapé les oreillons. Mois qui n’a pas de temps à perdre et qui ne supporte ni l’enfermement ni la tranquillité ! L’exposition pour Monsieur Bruxel est presque prête : il me fallait 14 toiles, je crois qui j’y arriverai.

A Ermont je vais dans un café que fréquentent aussi des braconniers… ce sont des gens sympathiques à qui une sorte de sagesse populaire suffit… samedi prochain, ils m’ont invité à monter avec eux (ils m’ont prévenu de la taille de leurs chevaux : beaucoup plus grand que les nôtres, mais je crois que je ne vais pas les décevoir)…

J’ai confiance, comme tout le monde, dans les vertus de l’été ; fais bien attention à toi, car l’orgueil et l’honnêteté peuvent venir à bout de n’importe qui.

Je t’embrasse du fond de mon cœur,

OSSABA

«Cadencia avanti». Reportage sur l’artiste et son œuvre réalisé et diffusé par FR3 ( Chaîne 3 TV) France, 1986.

« Les quatre saisons» (Las cuatro estaciones). Galerie Orly. Aéroports de París. Exposition personnelle, 1994.

Biographie

Expositions

Né à Medellín – Colombie en 1946

Formation

Institut de Culture Populaire – Medellín

Ecole des Beaux Artes – Medellín
Arts Plástiques – Université d’ Antioquia
Atelier Hayter – Gravure e Lithographie- París

2017
L’Internationale des Visionnaires, (La Internacional de Visionarios)  La Cooperativa Collection Cérès Franco, Montolieu, del 29 de abril al 5 de noviembre 2017.

2014
« Ossaba» Exposition:  Hall de l’Hôtel-de-Ville, Saint-Ouen l’Aumône, France. Exposition du 28 mars au 18 avril 2014

2013
« Un ange Passe…» (Un ángel pasa) : exposición cxposition conçue par Ossaba, dans laquelle tous les artistes invités ont travaillé sur les Anges d’Ossaba (« Serie Espíritus celestes»)

2011   
« Lumières d’octobre » quatrième édition. Avec le concours de la Municipalité d’Ermont, la
Préfecture et le Conseil Général du Val d’Oise. Salle Centre Socioculturel des Chênes. Ermont, France

2009   
« Lumières d’octobre » troisième édition. Avec le concours de la Municipalité d’Ermont, la Préfecture et le Conseil Général du Val d’Oise. Salle Centre Socioculturel des Chênes. Ermont, France

2008 
« Lumières venues d’ailleurs » Galerie La Passerelle, Tours, Francia. Exposition Personnelle
« Grisy Code » Circuit d’art contemporain,  Grisy-les Plâtres, Francia
IV Portfolio international de lithographies, LITHOCLAVE, Cali, Colombie

2007
« En attendant le loup » : Cet assemblage a été la préfiguration de la manifestation «Le loup, peur bleu et nuit blanche».  Cimaises de Foyer du Théâtre Pierre Fresnay d’Ermont.
« Le loup, peur bleu et nuit blanche »: Manifestation organisée par le service culturel de la ville d’Ermont : « Des temps de loups »: Projet d’Art public contemporain : Cette Assemblage a pris la forme d’un parcours sensoriel.
« Lumières d’Octobre » deuxième édition. Avec le concours de la Municipalité d’Ermont, la Préfecture et le Conseil Général du Val d’Oise. Salle Centre Socioculturel des Chênes. Ermont, France

2006
« A Praga Maravilhosa » Pintores Colombianos em Paris (L’invasion merveilleuse) Peintres colombien à Paris. Avec le concours du Ministère des affaires culturelles de Colombie, l’Ambassade de Colombie en Portugal, l’Union Latina.). Museu da Agua (Musée de l’Eau), Lisbonne, Portugal.
« Lumières d’Octobre ». Salle Centre Socioculturel des Chênes. Ermont, France
« Jeux de pommes ». Galerie de Mézières, Eaubonne -France.

2005
« Hommage à Vincent Van Gogh ». Avec le concours de la Municipalité d’Ermont, la Préfecture et le Conseil Général du Val d’Oise. Espace Yvonne Printemps, Théâtre Pierre Fresnay, Ermont, France.

2004
« Caminando entre París y Bogotá » (En marchant entre Paris et Bogota) Galerie entreArte, Bogota, Colombie. Avec le concours de l’ambassade de France en Colombie. Colombie.

2003
« Préfiguration Vingt ans ». Théâtre Pierre Fresnay, Ermont, France.

2002
« Regards Colombiens ». Office de tourisme, Dinard
Galerie L’ancien Temple. Dinard, France. Exposition Personnelle

2001
« Plouesc’art » Foire internationale d’art contemporaine. Invité d’honneur. Plouescat, Bretagne, France
« Mois de la Communauté Andine »: Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou, Venezuela. Consulat Général du Pérou, Paris.

2000
« Variations sur un même thème ». Exposition itinérante: Consulats généraux de Colombie. Miami, New York. Exposition Personnelle

1999
« Variations sur un même thème ». Consulat général de Colombie. Exposition Personnelle.

1997
Arte y Objetos del Deseo. Bogotá, Colombia
«Hommage à Aragon». Inauguration de l’espace Regards, Paris

1996
«Ossaba et son premier Demi-siècle ». Saca, Espace Cafetal. Paris. Exposition Personnelle
«Festival Argentin de Paris». Salle Vieux Colombier. Invité d’honneur. Mairie du 6ème, Paris.
«Art Strasbourg 96». Salon International d’art contemporain. Galerie Ruta Correa, Strasbourg, France.

1995
«De Paris à Barranquilla». Exposition itinérante: Consulat de Colombie. Paris, Salon Culturel d’Avianca, Barranquilla, Colombie.

1994
«Les quatre saisons »- Galerie Orly. Aéroport de Paris. Exposition Personnelle.
«Bon Appétit». Exposition itinérante: Galerie Ruta Correa: Fribourg et Centre Culturel d’Augsbourg, Allemagne.
«Un jour à la campagne». Consulat général de Colombie. Paris. Exposition Personnelle.

1993
«France Mongolie Art Contemporain», Exposition Itinérante : Théâtre Pierre Fresnay,
Ermont ; UNESCO Paris (France) et National Art Gallery – Ulaan Baatar, Mongolie.

1992
49 Salon «Les Amis des Arts» – Invité d’honneur. Ermont, France.
«Peintres et sculpteurs colombiens d’Europe» – Bruxelles
Participation au prix « Talents » – Reconnaissance de l’excellence de l’œuvre de personnes qui font briller le nom de Colombie à l’étranger. Colombie.
«Le secret des boîtes de David»: La peinture érotique de fin de siècle. Alonso Arte Galerie. Exposition itinérant : Amérique et Europe.
Die Kunst am Rechten Fleck 2. Art Hambourg: Internationale Kunstmesse. «Foire International d’art Contemporain». Hambourg Allemagne.

1991
F.I.A.C. Artistes de la Galerie Fred Lanzenberg, Grand Palais, Paris.
«De Montmartre à Matanzas». Exposition itinérante Paris – Matanzas: Musée Provincial Palacio del Junco, Matanzas, Cuba.
Die Kunst am Rechten Fleck. Art Hambourg – Internationale Kunstmesse – «Foire International d’art Contemporain» – Hambourg Allemagne.
«Aspekts». Galerie Ruta Correa. Zurich, Suisse.

1990
F.I.A.C. Artistes de la Galerie Fred Lanzenberg. Grand Palais, Paris.
«Aspekts». Galerie Ruta Correa. Fribourg, Allemagne.
Galerie El Museo. Bogota, Colombie. Exposition Personnelle.
Galerie Dinners. Bogota, Colombie.
«De Montmartre à Matanzas». Exposition itinérante Paris – Cuba : Galerie Chabin, Paris
XXXIII Salon Nacional de Artistas Colombianos – 50° aniversario. Bogota, Colombie.

1989
F.I.A.C. Artistes de la Galerie Fred Lanzenberg. Grand Palais, Paris.
XXXII Salon Nacional de Artistas Colombianos. Bogota, Colombie.
«Exhibition of Contempory Colombian Art». Exposition itinérante: Bruxelles, Rotterdam,Hambourg, Paris. Flota Mercante Grancolombiana.
Galerie El Museo. Bogota, Colombie. Exposition Personnelle
Galerie Dinners. Bogota, Colombie
« Pequeños formatos » (Des petits formats).Exposition privée, Medellín, Colombie

1988
F.I.A.C. Artistes de la Galerie Fred Lanzenberg. Grand Palais, Paris.
Galerie Fred Lanzenberg- Knokke zoute– Belgique- Exposition personnelle
XXXI Salon Nacional de Artistas Colombianos. Bogota, Colombie.
Galerie La Francia. Medellin, Colombie. Exposition personnelle.
Galerie El Museo. Bogota, Colombie. Exposition Personnelle
Galerie Dinners. Bogota, Colombie.

1987
Musée de Arte Moderno La Tertulia. Cali, Colombie. Exposition personnelle
Musée d’Antioquia. Medellin, Colombie. Exposition personnelle.
F.I.A.C. Artistes de la Galerie Fred Lanzenberg. Grand Palais, Paris.
Galerie La Francia. Medellin, Colombie. Exposition personnelle.
XXX Salon Nacional de Artistas Colombianos. Medellin, Colombie.

1986
«Droits de l’homme et libertés». Bibliothèque Central du Ministère de la Justice de Paris
F.I.A.C. One man Show. Galerie Fred Lanzenberg .Grand Palais, Paris.
Galerie Fred Lanzenberg. Bruxelles. Exposition personnelle.
«Une Génération Mondiale»- 40 ans- 40 artistes- 40 pays. Exposition itinérante Musées d’art Moderne de 14 pays du monde.
«Sept peintres colombiens». Centre culturel colombien, Paris.
“V bienal americana de artes gráficas” (V Biennale Américaine d’arts graphiques). Musée d’art Moderne La Tertulia. Cali, Colombie.
XII Portfolio Internacionale de Gravures Agpa – Cartón de Colombia. Exposition itinérante: Bogotá, Medellín, Apartado, Barranquilla et Cali, Colombie.
Artistes colombiens (collection du Musée d’Art Moderne « La Tertulia » (Cali). Chambre du commerce, Cali, Colombie
«Figuration Critique». Grand Palais, Paris, Francia

1985
«Nouvelle Biennale de Paris»- XIIIème Edition. La Villette, Paris.
«Carrefour du Droit de l’Homme», œuvre collective réalisée par des artistes de la Biennale de Paris 85. Esplanade de Trocadero, Paris.
«Jeunes peintres colombiens à Paris». Paris, France.
«Un regard sur la Colombie». Mairie du 6ème, Paris

1984
Galerie Pluma. Bogota, Colombie.
Centre culturel allemand. Exposition personnelle. Berlin Est, Allemagne.
Centre Culturel Ibéroaméricain. Bordeaux, Francia. Exposición personal
Salon d’art jeune – Médaille Marta Traba. Musée d’art Moderne La Tertulia. Cali, Colombie.

1983
Société Nationale des beaux-arts. Grand Palais, Paris.
Salon de Mai. Espace Pierre Cardin, Paris.
Salon Novembre à Vitry. Vitry sur Seine, France.
Centre culturel Ibéroaméricain. Exposition personnelle. Bordeaux, France.

1982
Salon d’hiver. Musée de Luxembourg. Paris.
1ère Salon d’Art Visuel. Vernon, Francia.
Semaine d’Amérique du sud. Académie diplomatique. Paris.
30 ème Salon International d’Aquitaine. Mauleon, France.
Les Surindépendants. Grand Palais, Paris.
« Maîtres Contemporains ». Galerie Teliscka. Bordeaux, France.
Créatifs libre expression »- Quimper/82. Quimper, France.
2 ème Convergence jeune peinture et jeune expression. Grand Palais, Paris.
«Lutte et Solidarité avec L’Amérique Latine et les Caraïbes». Parc Urbain de Massy, Francia

1981
Galerie de la Caixe d’estalvis Laietana. Exposition Personnelle. Barcelone, Espagne.
Institut de culture hispanique catalane. Exposition personnelle. Barcelone, Espagne.
« Citta Eterna ». Biennale. Rome, Italie.

1980
Collective de Noël. Galerie Altex, Madrid, Espagne.

1979
Maison des Amériques. Exposition Personnelle, La Havane, Cuba.
11ème Salon d’art jeune. Musée de Zea. Medellin, Colombie.
2 ème Salon d’art visuel. Bogota, Colombie

1978
18ème Salón Nacional de Artistas Colombianos. Bogotá, Colombia
1er Salon d’art visuel. Bogota, Colombie.

1977
«Quatre peintres colombiens»- Equateur
Consulat général de Colombie- Exposition personnelle- Panama.
1er Salon d’art visuel. Bogota, Colombie.

1976
Université d’Emeraude. Exposition personnelle. Equateur.

1972
Salon d’art jeune. Musée de Zea, Medellin, Colombie.
Institut Colombo –américain. Exposition personnelle. Medellin, Colombie.

1970
Salon d’art Universitaire. Medellin, Colombie.
Salon des peintres antioquiens. Medellin, Colombie.

1969
Institut de Culture Populaire de Medellin. Exposition personnelle. Medellin, Colombie.
Institut Colombo Américain. Exposition personnelle. Bogota, Colombie.

INTERVENTIONS PEDAGOGIQUES
Ateliers de pratiques artistiques et culturelles

2011
« Lumières d’octobre » quatrième édition. Cette action, qui s’inscrivait dans le cadre de la Politique de la Ville, a été réalisée au sein des Quartiers « prioritaires » de la ville d’Ermont (95). Public touché : 45 enfants de 6 à 12 ans (atelier de création Techniques mixtes). Partenaires associés : Etat, Conseil Général Val d’Oise, Mairie d’Ermont.

2010
« Carreaux d’Art » : Cette action qui s’inscrivait dans le cadre de la Politique de la Ville, aété réalisée au sein du quartier « prioritaire » Passerelles-Carreaux de la ville d’Ermont (95). Le principal objectif du projet était d’encourager l’expression artistique d’un groupe d’adultes ayant des « histoires » et origines diverses, en leur permettant de développer le thème de l’inscription au centre d’un même territoire. En ce sens, le projet a questionné les individus sur leur identité et le lieu que chacun occupe dans le quartier, leur ville et la société. « Carreaux d’Art » a donné la priorité aux points de croisement entre le monde de l’art et la vie de chacun des participants. Public touché : 10 adultes. Réalisation d’une mosaïque collective de 14 m², composée de nombreux fragments des souvenirs recueillis. Œuvre installée sur l’un des murs extérieurs du quartier, inaugurée le 23 Octobre 2010. Partenaires associés : Etat, Conseil Général Val d’Oise, Mairie d’Ermont.

2009
« Lumières d’octobre » troisième édition. Cette action, qui s’inscrivait dans le cadre de la Politique de la Ville, a été réalisée au sein des Quartiers « prioritaires » de la ville d’Ermont (95). Public touché : 20 enfants de 6 à 12 ans (répartis sur deux ateliers de création BD). Partenaires associés : Etat, Conseil Général Val d’Oise, Mairie d’Ermont.

2008
Cycle de conférences sur L’Art Contemporaine (Medellin et Cali), Colombie.

2007
« Lumières d’octobre » deuxième édition : Cette action s’inscrivait dans le cadre de la
Politique de la Ville. Réalisée auprès du Quartiers sensibles de la ville d’Ermont. Public impliqué 80 enfants de 6 à 12 ans repartis sur trois ateliers de création. Partenaires associés au projet : l’Etat, le Conseil Général du Val d’Oise, la Marie d’Ermont.

2006
« Artistes en herbe pour une Europe solidaire ». Ecole F. Buisson. Classes impliquées : CM2, CM1, CP, CLIS (classe d’intégration scolaire d’enfants handicapés mentaux). Partenaires associés au projet : La fondation de France, l’association “L’Art de Vie”, la Municipalité de Franconville, l’Education nationale, Le Comité de jumelage de Franconville et « L’Europe à l’école ».

2005
« L’Art par quatre chemins ». Cette action s’inscrivait dans le cadre des Projets d’Actions Culturelles (PAC) mis en place par le Ministère de l’Education Nationale. Réalisée auprès d’une classe de CM2 de l’Ecole Ferdinand Buisson de Franconville (Val d’Oise).

« Mémoires en couleurs »: Il s’agissait de favoriser l’expression artistique d’un groupe de jeunes (18-20 ans) de l’Institut Médico-professionnel « Les Sources ». Située à Ermont (Val d’Oise), cette institution accueille des adolescents présentent une déficience intellectuelle et des troubles mentaux. Au-delà de sa dimension artistique, cette dynamique de création a permis d’insérer les adolescents dans un processus de rencontres et d’échanges avec l’extérieur, et a contribué à un changement de regard sur le handicap.

2002
« L’art de Vivre ». Ecole F. Buisson. Classes impliquées : GS et CM. Partenaires associés au projet : La fondation de France, les associations “L’Art de Vie” et “Actions pou une Charte de la Terre”, la Municipalité de Franconville, et le Ministère d’Education Nationale français (PAC).

2001
« Des têtes à peindre » : maternelle classe de petits – moyens. Ecole Anatole France- Ermont.

1997
« Expression d’un art vivant » »: classe de CP- “Nature Morte”: classe maternelle. Ecole F. Buisson Franconville. Réalisation d’une Fresque Murale. Centre socioculturel la Passerelle. Sannois, France

Illustrations

2022
«El último puerto de la tía Verania» par Reinaldo Spitaletta. Illustration couverture. Edit L’Atelier Glocal

2013   
CORPAUL (Hôpital Universitaire Sain Vincent de Paul). Illustration Calendrier 2012, Medellín, Colombie.

2009   
«L’Equipe de choc de la CIA» par Hernando Calvo Ospina. Illustration couverture. Edit Le Temps des Cerises.

2008  
4ème Portfolio International de lithographies LITHOCLAVE, Cali, Colombie LITHOCLAVE – Illustration calendrier 2008, Cali Colombie

2006   
CORPAUL (Hôpital Universitaire Sain Vincent de Paul). – Illustration Calendrier 2006, Medellín, Colombie

2004   
«Anotaciones para el manejo ambiental en ciertos ecosistemas: Recopilación de cursos, conferencias y artículos sobre ecología, etología y medio ambiente utilizados sobre enseñanza formal y no formal, desde 1991». Segunda edición, par Lilliam Gómez. Illustration couverture.

2003   
« Salonique, ville du souvenir, ville de l’oubli. Essai sur la mémoire et l’histoire » par Alain Penso. Illustration couverture.

1998   
DANONE – Illustration campagne publicitaire. France.      

1994
«Festival de cinéma et vidéo Colombien » – Illustration de l’affiche – Paris.

1987
« Made to measure». Vol 19 «When god was famous» (A tribute to poetry). Illustration pochette disco, cassette, CD)

1986
11ème Portfolio International de gravures AGPA. Cali, Colombie.

Publications

2017
L’Internationale des Visionnaires, (La Internacional de Visionarios)  La Cooperativa Collection Cérès Franco, MontolieuCatálogo exposición

2006   
« A Praga Maravilhosa » Pintores Colombianos em Paris – Catalogue exposition, Portugais, Espagnol.  page 36, 37

2005   
« Hommage à Vincent Van Gogh» Catalogue exposition- Français.

2004   
« Caminando entre París y Bogotá » (En marchant entre Paris et Bogota). Catalogue exposition. Espagnol, page 45.

2002   
« Regards Colombiens »  Catalogue exposition. Français, page 26

2001
« Jean-Pierre Delarge- Dictionnaire des Arts Plastiques Modernes et Contemporains », Gründ 2000. Français. Page 946

« Mois de la Communauté Andine » Catalogue exposition – Français. Page 53

2000
Benezit – dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays – Nouvelle édition entièrement refondue sous la direction de Jacques Busse – Tome 10 – Müller – Pinto – Gründ 1999 – Français. Page 428

« Variations sur un même thème » – Catalogue exposition .Anglais/ espagnol.

1996   

«Art Strasbourg 96». Français. Page 90.

1995
Revue Avianca «De Paris à Barranquilla». Espagnol

1993   
Paris le Journal. «Les quatre saisons». Français.

Revue France Amérique Latine “Ossaba à Orly”. Français.

Revue Révolution. «Le peintre iconoclaste». Pierre Courcelles. Français.

Revue Sol a Sol. « La fête de couleurs». Français / Espagnol.

France-Mongolie Art Contemporain. Catalogue exposition – Français. Page 35.      

1992
Die Kunst Am Rechten Fleck 2 Art Hambourg –  Internationale Kunstmesse- Foire Internationale d’art Contemporaine. Allemand.

Revue Cancilleria de San Carlos « Art colombien à Hambourg». Espagnol.

«49e Salon Les amis des arts»- Catalogue exposition. Mireille Juteau. Français. Page 10.

«Peintres et sculpteurs colombiens d’Europe» Français . Page 8.

1991   
“De Matanzas a Montmartre”. Catalogue exposition. Espagnol.

Die Kunst am Rechten Fleck. Art Hambourg – Internationale Kunstmesse – «Foire International d’art Contemporain» – Hambourg. Allemand

1990
F.I.A.C 90. Français. Page 154.

XXXIII Salón Nacional de Artistas Colombianos – 50° Aniversario. Catalogue exposition. Espagnol. Page 69.

1989
Revue Dinners «Lumière Vert pour la nouvelle peinture»- Plinio Mendoza. Espagnol- pages 49-50 -51-52 – 53 -54-55-5657-58-59-60-61.

«Exhibition of Contemporary art»- Alvaro Medina – catalogue exposition. Français

Semana «Comme pouvez vous investir votre argent : Art» – Espagnol

F.I.A.C 89 – page 176 – Français

Le Parlementaire Européen, “Le vrai visage de la Colombie”. Conchita Penilla. Français. Page 100.

« Nuestros pintores en Paris », Plinio Apuleyo Mendoza – Gamma, Espagnol, Pages 94, 95, 96, 99, 98,99

XXXII Salon Nacional de Artistas

1988
U.N.E.S.C.O – “Une génération Mondiale” ( 40 artistes- 40 ans- 40 pays). Français. Pages :101, 102, 103, 104

F.I.A.C 88. Page 156. Français

1987   
F.I.A.C 87. Page 166. Français

1986   
«1886-1986»- Cent ans d’art Colombien  – Musée d’Art Moderne de Bogota- Eduardo Serrano. Espagnol. Page 227.

OSSABA- Galerie Fred Lanzenberg- Claude Lorrant – catalogue exposition. Français.

F.IA.C 86. Français. Pages 166, 167.

«V bienal americana de artes gráficas»”. Musée d’Art Moderne La Tertulia. Cali, Colombie. Espagnol

«Figuration  critique». Catalogue  exposition. Français

1985   
«Nouvelle Biennale de Paris». Pierre Courcelles. Français. Pages :  75, 218, 219.

Salon de Arte Joven -1985 – catalogue exposition. Espagnol

1983
Salon de Mai. Catalogue exposition. Français. Page 6.

Société Nationale des Beaux-arts – Catalogue exposition. Français. Page 74.

1982  
2ème Convergence Jeune Peinture et Jeune Expression. Catalogue exposition. Français.    Page

Reportages

2000
Reportage sur l’artiste et son œuvre réalisé et diffuse par UNIVISION – Télévision – Miami, Etats Unis

1999
Reportage sur l’artiste et son œuvre réalisé et diffuse par UNIVISION – Télévision « Réveille-toi Amérique » (deuxième partie) – Miami, Etats Unis.

1998
Reportage sur l’artiste et son œuvre réalise et diffuse par FR2 – France
Reportage sur l’artiste et son œuvre réalise et diffuse par UNIVISION- Télévision « Réveille-toi Amérique » (première partie) Miami – Etats Unis

1995
« Un jour à la campagne ». Reportage sur l’artiste et son œuvre réalise et diffuse par Televisa Mexique pour l’Amérique Latine

1986
Reportage sur l’artiste et son œuvre réalise et diffuse par TeleAntioquia, Medellin, Colombie.

1985
« Cadence- avanti». Reportage sur l’artiste et son œuvre réalisé et diffusé Par FR3, France

Collections permanents

Musée d’art Moderne – Paris
Fond national d’Art Contemporain, France
Musée d’Art Moderne La Tertulia – Cali- Colombie
Musé d’Art Moderne de Bogota- Colombie
Musée d’Antioquia – Medellin – Colombie
Musée Provincial Palacio del Junco, Matanzas, Cuba
Galerie Fred Lanzenberg, Bruxelles- Belgique
Galerie Ruta Correa – Allemagne
Galerie El Museo- Bogota – Colombie
Galerie Dinners – Bogota – Colombie
Fondation Cérès Franco – Lagrasse- France
Avianca, Salon Culturel, Barranquilla, Colombie
Mairie de Plouescat, Bretagne, France
Collection Eve Ruggieri
Collection De Pusy La Fayette

Collections Privées

Alemagne, Argentine, Belgique, Colombie, Espagne, France, Hongrie, Inde, Italie, Japon, Mexique, République Tchèques, USA.

Presse

ABRIL Agusti- « Ossaba à Arenis de mer » (Ossaba en Arenis de Mar).La Vanguardia, Barcelona, 28 de marzo de 1981
DURAN Renata- «El Salón de Mayo en París» (Le Salon de Mai à Paris ). El Tiempo, Lecturas Dominicales, 16 /06/83
MOTHE CHABANNE Soupy- « Hymne » (Himno) – Le Sud Ouest- Bordeaux, 16 de junio de 1984
LARRUQUE Geneviève – « Une Fête de la Nature au Pinceau» (Una Fiesta de la naturaleza al Pincel) junio de 1984
DE LOS RIOS Juan – « Tres Colombianos en la Gran Bienal de París» ( Trois colombiens à la grand Biennale de Paris ), Especiales El Tiempo, 4 /10/84
DIAZ RONCERO Francisco – « Tres Colombianos en la Bienal de París» ( Trois colombiens à la Biennale de Paris ) – El Colombiano, 30/09/84
DE VILLA Ofelia Luz – « Obras para la Bienal de París »- (Ouvres pour la Biennale de Paris), Especiales El Colombiano, 11/04/84
MEJIA Adriana – «La Bienal de París y Ossaba uno de los asistentes por Colombia» – El Mundo Semanal-3 de noviembre de 1984
VELEZ Liliana- « Ma peinture c’est universelle »-(Mi Pintura es Universal) – El Tiempo – diciembre/84
FALQUES Flavia – « Ossaba: El Arte contra el Paredón» (Ossaba: L’art contre le mur ) – Magazine Dominical El Espectador 01/85
OSPINA Cristobal – «Mario Ossaba en la Bienal de París» – Revista Dinners, Año XXI, n°179; febrero de 1985. Página 70
ALBERTAZZI Liliana- «La Bienal de Paris»- Revista Arte en Colombia Internacional n°26 – marzo/85
LAVERGOIS Eric – « Biennale: Accrochez-vous ». Revue 20 ans. Mensual n°263, mayo 1985. Paris, Francia. Pógina 85
BREA José Luis – «El eco de un instante ». Buardes n° 4 – Segunda época, periódico de Arte. Madrid, junio de 1985. Pógina 15
« Ossaba: El Arte contra el Paredón» (Ossaba: L’art contre le mur ). Macondo n°62, Revista bimensual Colombo/belga. Militantes de la esperanza, 30 de junio de 1985. Página 9
DORVAL Claude- «Un Regard sur la Colombie» (Una mirada sobre Colombia) – Revista Profils Arts, Francia, 10/85
MENDOZA M -Culture à Paris: « Un regard sur la Colombie»- Le courrier du VI arrondissement – Paris, 10/85
BELTRAN Fabiola – « Un regard sur la Colombie: Boom de Pintores Jóvenes », El Tiempo, 12/85
VILLA Armando -«Jóvenes pintores colombianos en Paris» – El Colombiano-10/85
DE VILLA Ofelia Luz – «Inauguran centro de arte La Francia» – El Colombiano, 11/85
MEJIA Adriana – « La Francia: Un centro de arte por todo lo alto» – El Mundo – 12/85
PONTUAL Roberto – «Sept peintres Colombiens» – (Siete Pintores Colombianos) -Texte Catalogue exposición, Paris, 11/85
PUYANA Rafael – « París o la Vía del Parnaso» – El Tiempo Lecturas Dominicales- 12/22/85
BREA José Luis – Sobre la XIII Edición de la Bienal de Paris «El eco de un instante» – Revista Buades – Madrid, page 15- 06/85
«Mi pintura es universal» – El tiempo – Bogota, Colombia, junio/85
LORENT Claude- revista Arts Antiques Auctions -Belgica, pagina 46, 03/86
LORENT Claude- «Ossaba L’Enthousiasme décapant» (Ossaba el Entusiasmo decapante), texte catalogue exposition Bruselas, 03/86
R.P.T.- «Exotisme Bonhomme» ( Exotismo Hombrecillo) – Revista Weekend – Le Vif- L’Express- pag 6, Bélgica , 21 /03/86
GUILLEMON Daniella -«D’Ossaba à Nono. La Santé ou la Rupture en Peinture» (De Ossaba a Nono. La Salud o la ruptura en la Pintura)- Le Soir, pag 22, Bélgica, 03/ 26/86
PAULIDE- «Une Palette Rondouillarde» ( Una paleta Regordeta)- Revue Tendances Trends, Bélgica, pag 187- 21 03/86
LORENT Claude « Ossaba l’Enthousiasme Corrosive» ( Ossaba el entusiasmo corrosivo) – Le Monde, pag 10, Bruselas, 11/05/86
DUARTE Patricia – «Triunfan pintores Colombianos en París» – El Tiempo -10/86
GONZALEZ Miguel – «Soplan Vientos de Ossaba»- El Espectador-10/86
VELEZ Liliana – «Mario Ossaba: Soy un Judío errante desesperado» – El Colombiano – Medellín, Colombia, Lecturas Dominicales- 01/87
KENNEDY Alexandra – «Mario Ossaba en la Tertulia»- El País,11 /87
MENDOZA Plinio – «Ossaba un Bárbaro que Pinta» – El País, 11/87
GONZALEZ Miguel – «Ossaba: Una trasgresión pictural» – Occidente, 12/87
MENDOZA Plinio – «Ossaba el bárbaro» – El Tiempo, 11/87
SULIC Susana – «Ossaba un Trasgresor Pictórico» – El Occidente, Cali, Colombia,diciembre/87
GONZALEZ Miguel – «Mario Ossaba en La Tertulia» – El País, 12/87
CORREA Alberto – «Una generation mundial de la Unesco» – El Mundo Semanal, 05/87
GONZALEZ Miguel «Mario Ossaba en el Museo de Arte Moderno La Tertulia », Revista Arte en Colombia N°36, 04/1988
DE VILLA Ofelia Luz – «De Ossaba a Ossaba» – El Colombiano, 01/88
Ch. B. -« Unesco: 40 artistes pour un anniversaire », le Méridional, 05/88
A. BUAILLE -«40 artistes de 40 pays pour les 40 ans de l’UNESCO», Nord Eclair et Nord Matin, 05/88
NICO Bernard – La Bibliothèque des Arts «40 artistes, 40 ans, 40 pays» – La République de Seine et Marne 05/88
J. LETESSIER -«Nos Passions et nos Libros»- Dépêche de Toulouse 02/ 88
GOMEZ Maria Piedad – «Une Génération Mondiale à l’Unesco» – El Mundo Semanal, 05/88
PENILLA Conchita – En los 40 años de la UNESCO «El Pintor Colombiano Mario Ossaba representará a Colombia» – El Tiempo, 06/88
MEJIA Adriana – Ossaba colgado en Medellín «Mario Ossaba: un Anarquista Prerafaelista» – El Mundo Semanal, 02/88
DE VILLA Ofelia Luz – «Las Madonas de Ossaba desde hoy se verán en el Museo de Antioquia» – El Colombiano, 02/88
« Nuevas expresiones » -Revista Semana. 28 de febrero-6 de marzo de 1989. Pógina 10.
DE VILLA OFELIA Luz – «La opción del arte latinoamericano en Europa» – El Colombiano, 12 /89
PATINO Carlos -«A quemarropa con Ossaba. Yo soy el evento» – El Mundo, junio/89
MENDOZA Plinio – «Luz Verde para la Nueva Pintura» – Revista Dinners, paginas: de 50 al 58- febrero/89
« Los nuevos ‘Monstruos’ de Dinners». Revista Cromos -Edición n° 3711, 6 de marzo de 1989. Páginas 30 y 31
DE VILLA Ofelia Luz – «Ossaba y su expresionismo en péquenos formato» – El Colombiano, 06/89
SULIK Susana – «La Opción del Arte Latinoamericano en Europa» – El Colombiano, 12/89
DE VILLA OFELIA Luz – «La Transvanguardia de Ossaba en Pequeño Formato» – El Colombiano, 06/89
SEMANA: Informe Especial « Como invertir $u dinero en 1989». Arte – 6 de febrero de1989.Página 64
EL TIEMPO – «Mario Ossaba expone en la Galeria Dinners » – 24/02/1989
XXXIII Salón Nacional de Artistas Colombianos « Mario Ossaba el Gran Coloso». Diarte, Abril/Mayo 1990. Pógina 13
DOMINO – «Bon appétit» (Buen apetito) – Fribourg- Alemania-1993
VON SCHENCK Susanne – « Kultur Regiona» (Cultura Regional)- Studio- Freiburg/93
DEUSCHAND Allemanha – « A arte abre o apetite» – 1993
BADISCHE – « Neun Erbsen und Stucklein Fleisch» Zaitung Magaein/93
ORTIZ José A – « La fête des couleurs ». Sol a Sol. Magazine de l’Amérique Latine. Bimestriel n°32. Janvier/Février 1994. Pagina 20.
GOMEZ Maria Piedad – «Una obra que transita a través del tiempo y su trayectoria va hacia la búsqueda de los sentidos» – El Colombiano, 02/94
BELTRAN Fabiola – «Colombia Arte: Las Novias de Ossaba en aeropuerto de Orly» – ANSA 02/94
« Les quatre saisons » d’Ossaba – Le journal d’ADP, 03/94
« Les quatre saisons »- Journal d’Information de la Ville de Paris n°40, 15 mars 1994. Página 11
Freiseit & Kultur – «Bon Appetit» , marzo de 1994
« A Arte abre o apetite», Deutdvhland, febrero de 1994
Neun Erbsen und ein Stûckein Fleisch
«Bon Appetit: Kiwi trifft Werst»- Magazin, mayo de 1994
MACKENZIE Eduardo – « De París a Barranquilla» – El Espectador, 08/95
RACANA Camilo – «Ossaba Pinta Nubes» – Texto presentación exposición «De Paris a Barranquilla», agosto de 1995
GOMEZ María Piedad – «Ossaba y sus Espíritus Celestes. El Culto Rendido a la Belleza» – catalogue exposición- agosto de 1995
GUARIN Martha – «De París a Barranquilla, llega arte colombiano» – El Heraldo, agosto de 1995
OSPINA Gustavo – «Ossaba pintor de un color asesino» – El Colombiano, agosto de 1995.
OSPINA Gustavo – «Mario Ossaba, de pintor ‘asesino’ a ladrón de sol» – El Colombiano, 13 de febrero de 1996
A.F.P- «Tres Colombianos en el Salón Internacional de Arte Contemporáneo» – El Tiempo 10 de marzo de 1996
A.F.P- «Tres Colombianos exponen en Francia» – El Heraldo, 8 de marzo de 1996
C.V – « Variations autour d’un même thème » (Variaciones sobre un mismo tema). France Amérique Latine. Ilustración portada. Magazine n°49, Diciembre 1997. Página 3
« Mario Ossaba expone en Paris ». Revista Cromos n°412/Enero 20 de 1997. Página 65
A.F.P-OLACIREGUI Julio «El pintor colombiano Ossaba, un nuevo bárbaro en París». Diciembre de 1997
E.F.E-GASPAR Luisa «El pintor colombiano Ossaba, expone en París» -Diciembre de 1997
OLACIREGUI Julio «Variaciones de Mario Ossaba » El Tiempo – 7 de enero de 1997
«La fresque colombienne de quarante gamins » – Le Parisien, mayo de 1997
« Au bonheur des peintres » – Le journal de la Mairie de Franconville- enero de 1997
L.A » Artistes en exil au Quartier des Arts» L’Ecco – Le Régionnal- marzo de 1997
ESCALANTE María Elena « Ossaba, pintor e hincha de la selección Colombia » – Colprensa 5 de julio de 1998
« Mario Ossaba: un artiste ermontois expose aux Etats-Unis »- Le journal de la Mairie d’Ermont, Francia, marzo de 2000
ALVAREZ BRAVO Armando « Variaciones en el Consulado de Colombia » El Nuevo Herald 20 de febrero de 2000. Miami
MARCELES Eduardo « Ossaba y sus variaciones » – El Puente Latino, marzo de 2000 New York
A.F.P. – LANGUIN Michael – Miami, marzo de 2000
E.F.E. – GARCIA Alberto – New York, marzo de 2000
MANTILLA Alfredo – El Colombiano – Miami, marzo de 2000
NISO Carolina – Radio Unica – New York, marzo de 2000
« Ossaba: une peinture toute en joie» – Ouest – France – agosto de 2001
« Le colombien Ossaba invité d’honneur au 14e Salon de Plouesc’art»»- 300 toiles et sculptures – Télégraphe 6 de agosto de 2001
« 14è Salon de Plouesc’Art, le peintre colombien, Mario Ossaba, invité d’honneur» – Ouest France, 6/08/2001
L’expo Ploues’Art présente le peintre colombien Ossaba – Ossaba : une peinture toute en joie – Ouest-France, 6/08/2001
« Plouesc’Art 2001». Bulletin municipal n°31. Janvier 2002
«Veel Belanstelling voor Kunst Bij Drokje » – Wierden, Hollande – mayo de 2002
BRANCALEONI Valéry – François – «C’est tout un art»- La Gazette du Val d’Oise, Francia- mayo de 2003
Art11.com/magazine/toile -«La toile de l’art » Le coup de cour de la semaine : Ossaba, 6 de junio de 2006
«Obras Maestras versión Tropical» – Cromos – Colombia, 19 de febrero de 2007. Páginas 58 y 59
JIMENEZ Diana – «El pintor de mujeres amplias y coloridas está en Medellín, Ossaba, de visita» – El Mundo, Medellín, Colombia – 20 de febrero 2007
« Arte que mide el tiempo »- Cali, Colombia- 18/ 02/2008

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