Le carnet noir de Jeffrey Esptein

Le milliardaire usaméricain Jeffrey Epstein y conservait les noms des partenaires et des clients de sa répugnante entreprise de prostitution enfantine. Personne ne devrait être surpris de l’impunité dont a joui l’un des administrateurs les plus influents de Wall Street, qu’Alex Acosta, un procureur de Floride a réussi à faire passer sur la pointe des pieds devant les tribunaux, ce qui a entraîné sa démission du ministère du Travail (il était envisagé comme futur ministre de la Justice).

Une des 92 pages du Carnet noir d’Epstein

 “Jeffrey est un mec génial et c’est marrant de traîner avec lui. On dit qu’il aime les belles femmes autant que moi et surtout les jeunes filles”, a dit Trump au sujet du milliardaire pédocriminel lorsqu’il fréquentait ses “fêtes”. Ce n’est pas le seul client dans le carnet noir. Il y a aussi des politiciens comme l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l’ancien président Bill Clinton et l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak ; des hommes d’affaires comme David Kock, L.Wexner, Peter Soros et John Gutfreund “The King of Wall Street” ; des aristocrates comme Prince Andrew of York ; des acteurs comme Alec Baldwin ou Ralph Fiennes ; des musiciens comme Courtney Love et Jimmy Buffett ; une vaste cour des journalistes.

Nous sommes entre les mains de cette racaille criminelle n’espérez pas en entendre parler dans les grands médias.

(Euskal presoak-euskal herrira/Llibertat presos politics/Altsasukoak aske)

Le “Lolita Express” : surnom donné par la presse au jet privé, dans lequel Epstein transportait des mineures et leurs “clients” d’un État à l’ autre entre 1999 et 2007. Dessin de Bart van Leeuwen

Koldo Campos Sagaseta, Cronopiages

Original: El libro negro de Jeffrey Esptein

Traduit par Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي

Source: Tlaxcala, le 23 juillet 2019