Mardi, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a remporté une victoire décisive. Il est probable qu’il accomplira un cinquième mandat. Depuis mercredi matin, le bloc de droite a un net avantage de 65 sièges (sur 120) sur les partis de centre/gauche et semble plus susceptible de former une coalition.
La signification des résultats des élections est évidente et indéniable. La gauche israélienne est maintenant marginale, frôlant l’inexistence. Le parti travailliste israélien a été réduit à une miniature caricaturale, à peu près de la taille de Meretz, lui-même une parodie de la pensée de gauche. Inutile de mentionner que ces deux partis sont sionistes jusqu’à la moëlle. Ils nient le droit au retour des Palestiniens et croient à la ségrégation entre Juifs et Arabes au moyen d’une solution à deux États.
Netanyahou est, sans aucun doute, l’acteur le plus sophistiqué du théâtre politique israélien. Au cours du week-end, il a juré d’annexer les colonies de peuplement de Cisjordanie. En réalisant ce stratagème électoral, il a réussi à anéantir complètement ses rivaux de droite, tels que la Nouvelle Droite de Bennett-Shaked et même le Zehout, qui promettait d’être une » force politique montante « . Hier matin, ni le Zehout ni Bennett, qui avait promis à ses électeurs qu’il serait le prochain ministre de la Défense, n’étaient élus à la Knesset. Netanyahou a également réussi à réduire les USA à une colonie soumise. Nous avons vu le président Trump travailler dur pour son ami à Jérusalem, en reconnaissant la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan et en fustigeant le Corps des gardiens de la révolution islamique iraniens comme une » organisation terroriste « . Mais surtout, Netanyahou est aussi le premier ministre préféré du Hamas.
Le Hamas sait très bien que les gouvernements centristes israéliens sont génocidaires dans leur approche des Arabes et des Palestiniens en particulier. Le Hamas se souvient d’Ehud Olmert, Tzipi Livni et Ehud Barak. Il préfère clairement Bibi. Ils savent très bien que Bibi avait hâte d’opérer à Gaza. Le Hamas sait très bien qu’Israël est à court d’options militaires et politiques, et encore moins de solutions au conflit. Le Hamas a voté Bibi. Il a entamé des négociations de cessez-le-feu avec Israël quelques jours seulement avant les élections. Il y a de bonnes raisons de croire que le Hamas préférerait traiter avec Netanyahou plutôt qu’avec un parti » centriste » dirigé par trois criminels de guerre. Le Hamas a encore gagné, il a poussé Israël dans un état de paralysie supplémentaire. Israël n’a aucune perspective d’avenir dans la région. Israël ne peut pas être vaincu par des roquettes Quassem, mais par sa propre mentalité de ghetto.
Gilad Atzmon
Original:
Source: Tlaxcala, le 12 avril 2019
Gilad Atzmon nació en Israel en 1963 y recibió su educación musical (composición y jazz) en la Academia de Música Rubin, en Jerusalén. Es un multiinstrumentista que toca los saxofones soprano, alto, tenor y barítono, además del clarinete, sol, zurna y flautas.
Hasta 1994 fue arreglista-productor de varios proyectos de rock y danza israelíes, que dieron representaciones en Europa y USA tocando música « soul » judía. Muy implicado en la escena musical israelí, grabó para ‘Ofra Haza’, Yeuda Poliker y otros muchos. También viajó con Memphis Slim y acompañó musicalmente a muchos jazzmen internacionales, como Jack De Johnette, Michel Petrucciani y Richie Byrach, entre otros.
En 1994, cuando se fue a vivir al Reino Unido, sintió renacer su interés por la música del Oriente Próximo, África del Norte y la Europa del Este. Fundó en Londres su grupo actual, The Orient House Ensemble, y empezó a redefinir sus propias raíces a la luz de las realidades políticas. Desde entonces, The Orient House Ensemble ha viajado por todo el mundo.
Es también un escritor prolífico y a menudo polémico. Los ensayos de Atzmon se publican en muchos medios, tanto alternativos como convencionales. Sus novelas Guía de perplejos y Mi único amor han sido traducidas a 24 idiomas. Ver más: http://www.tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=14&lg_pp=es
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Gilad Atzmon est né en Israël en 1963 et a reçu sa formation musicale à l’Académie de musique Rubin à Jérusalem. Multi-instrumentiste, il joue du saxophone soprano, alto, ténor et baryton, de la clarinette, de la zurna et des flûtes.
Jusqu’en 1994 il a été producteur-arrangeur pour différents projets israéliens de danse et de rock, jouant en Europe et aux USA de la soul music juive. Fortement impliqué dans la scène musicale israélienne et il a enregistré pour Ofra Haza, Yeuda Poliker et beaucoup d’autres. Il a également fait des tournées avec Memphis Slim et a soutenu beaucoup de noms internationaux du jazz tels que Jack De Johnette, Michel Petrucciani, Richie Byrach et beaucoup d’autres.
Arrivé au Royaume-Uni en 1994, Atzmon a alors éprouvé un intérêt à jouer de la musique du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de l’Europe de l’Est, une idée qui le démangeait depuis des années. Il a fondé l’Orient House Ensemble et a commencé à redéfinir ses propres racines à la lumière de la réalité politique. Depuis l’Orient House Ensemble s’est produit dans le monde enteir.
Atzmon est aussi un auteur prolifique et souvent controversé : ses essais circulent beaucoup et ses deux romans Guide to the perplexed et My One And Only Love ont été traduits l’un dans l’autre en 24 langues. Voir plus:
http://www.tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=14&lg_pp=fr