Les photos en disent souvent beaucoup plus que les textes et le verbe, généralement logorrhéique. Voilà des gilets jaunes de la France profonde, du Béarn (Pau, Orthez, Oloron). Des fascistes ? Des racistes ? Des antisémites ? Des casseurs ? Assez de conneries : le personnage qui brandit le poing sur leur banderole provient d’un journal maoïste des années 70. Ils portent une pancarte écrite en 6 langues, dont l’arabe, pour dire merci à Christophe Le Castagneur. Ils sont en colère, mais leur rage semble sereine. La sérénité que donne le sentiment d’avoir raison de se révolter. Bref, de vrais gueux d’aujourd’hui, qui pourraient reprendre le cri des paysans révoltés du XVIème siècle avec Thomas Münzer, dans le sud de l’Allemagne : “Paix aux chaumières, guerre aux palais”. Regardez les photos de Quentin Top de l’acte 9 à Pau, elles parlent toutes seules. -Tlaxcala
A Pau, au Stade Tissié, un totem adressé à la députée MODEM Josy Poueyto est dévoilé
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Quentin Top
Source: Tlaxcala, le 12 janvier 2019
Publicado por Sud-Ouest
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