De la voiture-patrimoine à la voiture-kleenex?

Produit phare de l’ère industrielle, la voiture pourrait pourtant être à l’aube d’une mutation majeure.

L’automobile est-elle en train de passer du statut de bien qu’on possède à celui de service qu’on partage? Qu’implique cette évolution pour l’économie des services? Cela pourrait-il entraîner une chute du nombre de véhicules? Serge Federbusch de l’association Aimer Paris et Sayah Baaroun de l’UNSA-VTC sont les invités de Russeurope Express.

Produit phare de l’ère industrielle, la voiture pourrait pourtant être à l’aube d’une mutation majeure. Avec le développement de la location, de l’autopartage, du covoiturage ou encore du leasing, c’est une révolution de son usage qui s’amorce, couplée à la révolution technologique de la voiture autonome et électrique: ceci pourrait-il conduire à une baisse du nombre de voitures dans le monde? En devenant avant tout une prestation qu’on utilise plutôt qu’un capital qu’on possède, la voiture va-t-elle devenir un service plutôt qu’un bien, autrement dit va-t-elle glisser du secteur primaire de l’économie vers le secondaire? L’économie collaborative liée à cette évolution est-elle synonyme de partage ou d’uberisation?

Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent Serge Federbusch, fondateur de l’association Aimer Paris, et Sayah Baaroun, secrétaire général du Syndicat des chauffeurs privés UNSA-VTC.

Jacques Sapir

Source: Tlaxcala, le 17 novembre 2018

Publicé par Les Chroniques de Sapir