Madrid, le 13 novembre (EFE) – Le Bureau du Congrès (chambre basse du parlement) a une fois de plus rejeté la possibilité d’une conférence internationale de parlementaires de différents pays sur l’avenir du Sahara occidental, ce que certains groupes parlementaires comme comme celui d’Unidos Podemos considèrent comme inadmissible.
Le Congrès fête à sa manière le 40ème anniversaire de la Constitution
L’intergroupe Sahara Occidental du Congrès, qui a organisé la réunion préalable à EUCOCOCO (la Conférence européenne pour la coordination de la solidarité avec le Sahara), avait demandé au Bureau de reconsidérer sa décision d’empêcher la tenue, dans l’enceinte du Congrès, de l’événement auquel est prévue la participation de députés espagnols, européens et régionaux.
Le Bureau a rejeté sa pétition pour la deuxième fois, selon des sources parlementaires, avec les votes du PP et du PSOE opposés à la convocation d’un tel acte au Congrès.
Cette décision a été prise après avoir pris connaissance du rapport de la Direction des relations internationales de la Chambre elle-même, qui reflétait l’opinion du ministère des Affaires étrangères et avertissait que l’événement pouvait être interprété comme un soutien même implicite à la cause sahraouie et porter préjudice aux relations avec le Maroc.
Déjà lors de la précédente occasion où le Bureau avait refusé d’autoriser la tenue de cette conférence au Congrès, des partis comme Unidos Podemos, Ciudadanos, Parti National Basque et Compromís, qui ont des représentants dans l’intergroupe, avaient critiqué le fait que la réunion au Congrès ait été empêchée alors que, par ailleurs, le 22 juin dernier, un événement similaire avait pu se tenir “sans obstacles” à l’Assemblée nationale française.
Face au rejet du Bureau, les organisateurs ont confirmé à l’agence Efe qu’ils entendent maintenir l’appel pour vendredi prochain au risque de se heurter au refus par les services du Congrès de leur accorder l’accès à la salle constitutionnelle où ils avaient l’intention de la tenir, auquel cas ils vont chercher un autre espace où ils pourront également exprimer leur protestation contre cette décision.
Traduit par Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي
Source: Tlaxcala, le 15 novembre 2018